jeudi 27 mars 2025

Midnight Run (1988), de Martin Brest

 

C’est l’histoire de Jack Walsh, un ex-flic reconverti en chasseur de primes. Son agence l’a mis sur un gros coup : il doit mettre la main sur un comptable surnommé « le Duc » ayant escroqué son employeur, un mafieux à qui il a dérobé plusieurs millions de dollars pour les donner à des œuvres de charité. Walsh retrouve rapidement « le Duc » mais le FBI, la mafia et un autre chasseur de primes sont sur leurs traces.

Y’a qui dedans ? « Bobby » De Niro (putain, avec leurs conneries, impossible de ne pas penser à l'imitation de José Garcia, maintenant…) et Charles Grodin (vu dans Rosemary's Baby et la couillonnade Beethoven) dans les rôles principaux.

Et c’est bien ? Bonne comédie policière, par le réalisateur du Flic de Beverly Hills, avec les codes inhérents aux « road » et « buddy movies ». L’aspect polar est constamment adouci au profit de la bouffonnerie : on ne peut pas dire que les flics du FBI ou le second chasseur de primes soient très « fute-fute », de même que les mafieux, qui, au-delà de l’apparat, n’ont pas grand-chose à voir avec ceux de Scarface ou des Affranchis, si vous voyez c’que j’veux dire… Et tant mieux du reste, cela nous évite les éclats de violence.

Chorizo and eggs : oui

Lunettes noires : oui

Femme à poil : non

Up 👍: un duo d’acteurs qui fonctionne à merveille ; récit rondement mené et sans (gros) temps mort

Down 👎: les inévitables facilités scénaristiques et le « happy end » attendu, marqué au sceau de la morale et de la rédemption

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire