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vendredi 25 avril 2025

Tchao Pantin (1983), de Claude Berri

 

C’est l’histoire d’un pompiste taciturne qui noie sa solitude dans l’alcool. Il sympathise néanmoins avec Bensoussan, un dealer à la petite semaine. Lorsque celui-ci est tué sous ses yeux, il se met bille en tête de le venger en retrouvant les assassins. Le voila confronté à son lourd passé.

C’est avec qui ? Coluche, dans ce contre-emploi, empoche l’un des cinq Césars remportés par le film, celui du meilleur acteur (remise mémorable). Il est épaulé par Richard Anconina dans le rôle du dealer abattu, d’Agnès Soral (oui, la sœur du gourou ravagé de la cervelle que ses admirateurs prennent pour un « résistant » et un « intellectuel ». Misère…) dans celui d’une punkette ayant eu une brève aventure avec Anconina et de Philippe Léotard (oui, le frère de François, l’ex-sinistre de la Culture et de la Défense, qui a fini par le rejoindre au Royaume des cieux) en flic.

Et c’est comment ? Sombre et poisseux. Le film a des allures, toutes proportions gardées, de Taxi Driver (le gars dépressif qui se trouve une motivation) et de Seven avant l’heure : tout y est ténébreux et délabré, les immeubles comme les âmes, dans un Paris lugubre. Soral et surtout Léotard ne semblent être là que pour faire briller Coluche. Tout ça sent un peu l’exercice de style. On voit arriver le final, forcément tragique, à dix kilomètres. Moyennement emballé.

Concert punk : oui

Bouteille de rhum : oui (et pas qu’un peu)

Femme à poil : oui (Agnès Soral, un peu les fesses et les seins)