Affichage des articles dont le libellé est Darroussin Jean-Pierre. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Darroussin Jean-Pierre. Afficher tous les articles

vendredi 22 août 2025

Un air de famille (1996), de Cédric Klapisch

Nouvelle rubrique « express » pour lever le voile sur ma « DVDthèque ». Du très classique dans l’ensemble, à deux ou trois « curiosités » (toutes relatives) près.


« Bon, euh… Denis, on va arrêter cette… cette chose, là, cette espèce de relation merdeuse à la p'tite semaine, on va arrêter tout ça. »

Réalisation : Cédric Klapisch

Scénario : Cédric Klapisch, Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri

Pays :  France

Année : 1996

Genre : comédie

Avec : Jean-Pierre Bacri, Jean-Pierre Darroussin, Catherine Frot, Agnès Jaoui, Claire Maurier, Wladimir Yordanoff.

Synopsis : Comme tous les vendredis soir, la famille Ménard se réunit au bar-restaurant Au Père Tranquille, tenu dans une banlieue par l'un des fils, Henri. Cette fois-ci, c’est pour célébrer le 35ème anniversaire de Yolande, épouse de Philippe, le cadet. La soirée va rapidement tourner aux règlements de comptes.

Pourquoi ? Pour le scénario, les dialogues et les personnages, toujours finement ciselés par le duo Bacri – Jaoui ; pour Frot et Darroussin dansant sur le People Have the Power de Patti Smith ; pour la musique du générique de Philippe Eidel ; pour le clébard immobile « Caruso ».

mardi 11 mars 2025

Combien tu m’aimes ? (2005), de Bertrand Blier

 

« Oh ben tu sais, ma vie, c’est pas un musée… »

C’est l’histoire d’un mec, il a gagné gros au loto (plusieurs millions). Alors un soir, à Pigalle, il s’achète… une pute. Oui mais pas n’importe laquelle. Daniela, qu’elle s’appelle. Le genre « bombe atomique ». Elle accepte sa proposition de vivre avec lui. Mais son souteneur ne l’entend pas de cette oreille.

Oui, je fais mon « aggiornamento » Blier, comment vous avez deviné ?

Y’a qui dedans ? Le « monstre sacré » (et « sacré monstre »…) Gégé, comme souvent mais exit les Delon, Carmet, Belmondo, Noiret, Serrault, etc, Blier doit composer avec le « matos » de l’époque, ça descend donc d’une marche ou deux : Monica Bellucci (oui d’accord, elle est belle, y’a à manger mais pas trop mon style), un Inconnu gagné par « l’esprit de sérieux » (Bernard Campan), Jean-Pierre Darroussin (qui se sort brillamment d’un monologue, exercice toujours casse-gueule), Sara Forestier, Edouard Baer (pas à sa place) et il « case » encore sa meuf du moment (Farida Rahouadj), comme il le faisait pour Anouk Grinberg dans les années 90.

Et c’est comment ? Franchement pas terrible. Le récit est moins éclaté qu’à l’accoutumée, il y a bien quelques (rares) fulgurances langagières mais c’est quand même assez « plan-plan ». Un Blier en petite forme.

Stéthoscope : oui

Homme ou femme à poil : évidemment (Bellucci et Rahouadj les seins, Campan le cul)

Up 👍: quelques dialogues drôles ou poétiques

Down 👎: casting pas convaincant et histoire peu captivante

jeudi 6 mars 2025

Notre histoire (1984), de Bertrand Blier

 

« La vie est mal foutue, je vous l’accorde volontiers mais enfin, de temps en temps, à force de patauger dans le caca, on découvre une pépite… »

C’est l’histoire d’un mec, seul dans un train et plutôt déprimé, qui se fait allumer par une nana dans son compartiment. Pour une fois que c’est dans ce sens-là… Mais alors qu’elle ne voulait tirer qu’un coup, lui s’accroche à elle comme une moule à son rocher.

C’est l’histoire d’Alain Delon qui, en incarnant un alcoolo, casse son image et empoche un César pour son interprétation (le film obtiendra aussi celui des meilleurs scénario et dialogues). Et de Nathalie Baye qui s’impose comme l’une des meilleures actrices françaises de sa génération.

Y’a qui dedans ? Alain Delon et Nathalie Baye dans les rôles principaux donc mais aussi un truculent et savoureux Michel Galabru et une pléiade de seconds rôles ou de figurants encore peu connus à l’époque : Gérard Darmon, Jean-Pierre Darroussin, Jean-François Stévenin, Vincent Lindon, Bernard Farcy, Jean-Claude Dreyfus et Jean Réno.

Et c’est bien ? Bof. C’est du Blier, ça part dans tous les sens. Delon en fait des tonnes en alcoolo. Un peu long, j’ai failli m’endormir. Je ne suis pas sûr d’avoir tout compris mais Baye joue en fait trois rôles, pris à trois moments de sa relation avec Delon.

Canette de bière : oui

Femme à poil : non

Up 👍: toute la scène chez Galabru, le cœur du film

Down 👎: ça s’essouffle