mardi 11 mars 2025

Combien tu m’aimes ? (2005), de Bertrand Blier

 

« Oh ben tu sais, ma vie, c’est pas un musée… »

C’est l’histoire d’un mec, il a gagné gros au loto (plusieurs millions). Alors un soir, à Pigalle, il s’achète… une pute. Oui mais pas n’importe laquelle. Daniela, qu’elle s’appelle. Le genre « bombe atomique ». Elle accepte sa proposition de vivre avec lui. Mais son souteneur ne l’entend pas de cette oreille.

Oui, je fais mon « aggiornamento » Blier, comment vous avez deviné ?

Y’a qui dedans ? Le « monstre sacré » (et « sacré monstre »…) Gégé, comme souvent mais exit les Delon, Carmet, Belmondo, Noiret, Serrault, etc, Blier doit composer avec le « matos » de l’époque, ça descend donc d’une marche ou deux : Monica Bellucci (oui d’accord, elle est belle, y’a à manger mais pas trop mon style), un Inconnu gagné par « l’esprit de sérieux » (Bernard Campan), Jean-Pierre Darroussin (qui se sort brillamment d’un monologue, exercice toujours casse-gueule), Sara Forestier, Edouard Baer (pas à sa place) et il « case » encore sa meuf du moment (Farida Rahouadj), comme il le faisait pour Anouk Grinberg dans les années 90.

Et c’est comment ? Franchement pas terrible. Le récit est moins éclaté qu’à l’accoutumée, il y a bien quelques (rares) fulgurances langagières mais c’est quand même assez « plan-plan ». Un Blier en petite forme.

Stéthoscope : oui

Homme ou femme à poil : évidemment (Bellucci et Rahouadj les seins, Campan le cul)

Up 👍: quelques dialogues drôles ou poétiques

Down 👎: casting pas convaincant et histoire peu captivante

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