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mercredi 20 août 2025

La femme d’à côté (1981), de François Truffaut

 

« Tu vois, Bernard, ça m’a beaucoup plu mais ça ne se reproduira pas. »

C’est l’histoire de Bernard (Gérard Depardieu), marié à Arlette (Michèle Baumgartner) et père d’un petit garçon. Ils vivent dans un petit village proche de Grenoble lorsqu’un jour, ils voient arriver en face de chez eux un couple, Philippe (Henri Garcin) et Mathilde (Fanny Ardant). Il se trouve que Bernard et Mathilde se connaissent déjà et ont vécu, sept ans auparavant, une tumultueuse histoire d’amour.

Mon premier Truffaut (ouh, la honte, oui, j’avoue…) ? Hum, non, quand même pas (ouf !)… Je me souviens avoir vu, il y a longtemps, La mariée était en noir, L’homme qui aimait les femmes et, mon père étant fan de Jean-Pierre Léaud, probablement un ou deux parmi Les quatre cents coups, Baisers volés et Domicile conjugal. Bon, cette Femme d’à côté est très bien, rien à dire. Avant-dernier film du célèbre cinéaste arrivant juste après le « raz-de-marée » du Dernier métro, il traite d’une passion amoureuse destructrice entre deux êtres incarnés par un couple star du cinéma français : Gérard Depardieu et Fanny Ardant. Ah, Fanny, quelle belle femme (craquante en tenue de joueuse de tennis) ! Et une femme « qui en a ». Léger bémol : un jeu (ou une diction) un peu maniéré (elle est visiblement pareille en interview). Là, lors de la rencontre entre les deux couples, elle descend des escaliers (plan sur ses jambes), Depardieu est de dos, il se retourne et pof, plan sur le visage de Fanny, radieuse et irradiante. Classique. Ils tromperont leur mari et femme respectifs pour revivre leur passion pourtant sans issue (enfin si, mais dramatique : « Ni avec toi, ni sans toi ») et ne pourront pas garder leur secret très longtemps. Le film va à l’essentiel, sans longueurs, avec une Fanny Ardant sombrant peu à peu dans la dépression et la folie et un Depardieu fragile et vulnérable. Une réussite.

lundi 28 avril 2025

L’amour à mort (1984), d’Alain Resnais

 

C’est l’histoire de deux couples amis. Le premier, uni depuis une dizaine d’années, est composé de deux pasteurs ayant chacun / chacune une vision personnelle de la foi. Le second, à l’amour plus récent et exalté, vit dans l’angoisse permanente de la séparation et donc de la mort.

C’est avec qui ? Le trio d’acteurs fétiches de Resnais : Pierre Arditi, Sabine Azéma et André Dussollier (barbu). Plus Fanny Ardant, qui ne s’est jamais maquée avec feu Patrick Buisson (mouarf !).

Et c’est comment ? E-prou-vant ! L'affiche annonce la (les) couleur(s)... Torturé et d’une grande austérité. Les scènes, pour la plupart assez courtes, sont entrecoupées de plans noirs avec des sortes de flocons blancs tombant du ciel, sur fond de musique classique stridente (Hans Werner Henze). Procédé qui sera repris, de façon beaucoup moins systématique et lancinante (à deux ou trois reprises seulement, pas sur la totalité du film), dans On connait la chanson (les méduses censées symboliser le malaise et la dépression). Il est question de considérations philosophiques sur la Foi, l’Amour et surtout la Mort, omniprésente. Dépressifs s’abstenir ! Ca ne donne pas envie de jeter un œil sur le Resnais suivant avec les quatre mêmes (Mélo, 1986), nonobstant que le sujet et les thèmes sont quelque peu différents…

« Tube » de la Compagnie Créole : non

Mort subite : oui

Femme à poil : non