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lundi 15 septembre 2025

Chute libre (1993), de Joel Schumacher

 

« Ils m’embarquent ! Je disparais, messieurs-dames. Voilà ce qui arrive quand on n’est pas « économiquement viable » ! Allez, au revoir tout l’monde ! Au revoir, ne vous laissez pas faire ! Au revoir tout l’monde, au revoir ! Ne m’oubliez pas. »

Réalisation : Joel Schumacher

Scénario : Ebbe Roe Smith

Pays :  Etats-Unis

Année : 1993

Genre : policier, drame

Avec : Michael Douglas, Robert Duvall, Barbara Hershey, Rachel Ticotin.

Synopsis : A Los Angeles, sous un soleil de plomb, un homme d’une cinquantaine d’années, d’apparence d’employé de bureau mais en réalité chômeur, quitte subitement son véhicule bloqué dans un embouteillage dans le but de rejoindre sa fille, dont il est divorcé de la mère, pour fêter son anniversaire. Ayant maille à partir, lors de son parcours, avec un commerçant asiatique puis des délinquants chicanos, l’inspecteur Prendergast, à un jour de la retraite, se lance à sa poursuite.

Pourquoi ? Pour Michael Douglas, cheveux ras et en brosse, qui enchaine bien après Basic Instinct avec ce rôle ambigu de « gentil méchant » ; pour la musique idoine de James Newton Howard, un spécialiste des B.O ; pour la scène d'introduction et celles du McDo, du terrain de golf, du manifestant devant la banque et du vendeur néo-nazi ; parce qu’une fois n’est pas coutume, une production Warner ne se contente pas du pur divertissement et propose une réflexion, même sommaire, sur l’état de la société américaine post-Reagan (pauvreté, individualisme, mercantilisme…) tout au long du parcours de cet ancien employé qui se sent déconsidéré et déclassé alors qu’il a toujours fait ce qu’on lui a demandé (bref, trente ans plus tard, ce serait un électeur de Trump ou, chez nous, un « gilet jaune »…).

mardi 2 septembre 2025

Basic Instinct (1992), de Paul Verhoeven

 

« C’est l’histoire d’un flic, amoureux de la femme qu’il lui faut pas. »

« Je trouve que Catherine, c’est vraiment l’coup du siècle. »

Réalisation : Paul Verhoeven

Scénario : Joe Eszterhas

Pays :  Etats-Unis, France, Royaume-Uni

Année : 1992

Genre : thriller, érotique

Avec : Michael Douglas, Sharon Stone, George Dzundza, Jeanne Tripplehorn.

Synopsis : À San Francisco, Johnny Boz, un ancien rocker, est sauvagement assassiné à coups de pic à glace au cours d'un rapport sexuel. La police soupçonne la riche écrivaine Catherine Tramell, petite amie de la victime et dernière personne à avoir été vue avec lui. D’autant qu’elle décrit dans l’un de ses romans le meurtre tel qu’il s’est produit.

Pourquoi ? Parce qu’il y a tout : une intrigue policière bien ficelée, avec ce qu’il faut d’action (en l’occurrence, de poursuites automobiles), de meurtres sanglants et de rebondissements, dont le « twist » final ; les scènes de cul, très poussées (et un peu risibles et/ou gratuites, OK) pour la « provoc » ; la scène culte de l’interrogatoire avec le décroisement de jambes sans culotte de l’héroïne ; les somptueuses images de San Francisco (sa côte maritime notamment) ; l’envoutante musique de Jerry Goldsmith ; les clins d’œil à Hitchcock, plus précisément à Sueurs froides (San Francisco, la musique, le look Kim Novak de Sharon Stone) ; et, est-il besoin de le souligner, Sharon Stone, propulsée illico superstar mondiale et dont la carrière pourrait se résumer à ce rôle et à celui du Casino de Scorsese. J’y mets évidemment aussi des trucs persos (une « Madeleine de Proust », qu’on appelle ça) : l’ado que j’étais (et que je suis resté), subjugué par la beauté du minois de Sharon en couverture d’un Télé Loisirs découvert chez mes grands-parents paternels. Et parce que ce début de décennie 90, c’est vraiment l’acmé de ma « pop culture », y’avait tout : le cinoche (aussi Pretty Woman, Thelma & Louise, JFK, Terminator 2, Total Recall…), la zique avec le hard au firmament (je n’écoutais que ça à l’époque : Metallica, Nirvana, les Guns N’Roses, Megadeth…), la téloche (Nulle Part Ailleurs sur Canal avec le trio Gildas – De Caunes – Garcia et les Guignols, la Télé des Inconnus…), le foot avec l’OM au sommet en France et en Europe (avec les matchs sur Canal commentés par Biétry et Denisot. Aujourd’hui, c’est par des « épaules de serpent » en Paul Smith et Weston interchangeables et une armée de « consultants »…). Si je ne devais en garder qu’un…


dimanche 2 mars 2025

The game (1997), de David Fincher


« Appelle ce numéro… Ils te mettent du piment dans la vie. »

C’est l’histoire d’un riche homme d’affaires cynique et distant, visiblement hanté par un trauma enfantin (son père s’étant suicidé en se jetant dans le vide) et de son frère, nettement plus fantasque, qui lui offre pour son anniversaire la carte de visite d’une société spécialisée dans l’évènementiel. Intrigué, il se rend dans leurs locaux. Le voila embarqué dans un « jeu » qui va bouleverser sa vie.

C’est l’histoire d’un film le cul entre deux chaises, qui jongle entre le thriller et la comédie dramatique.

C’est avec qui ? Michael Douglas (parfait dans ce genre de rôles), Sean Penn et Deborah Kara Unger.

Et c’est bien ? Après le choc Seven, Fincher déçoit inévitablement en frappant là où on ne l’attend pas. Mais n’est-ce pas là la marque des bons cinéastes ?

En tous cas, moi, un type qui me fait cadeau pour mon anniversaire d'un « jeu de rôles » où je risque à plusieurs reprises de passer à trépas, je ne lui tombe pas dans les bras, je lui fais la tête au carré ! 😄 Même si c'est mon frère... Heureusement, j'en n'ai pas.

Robot clown : oui

Stylo qui coule : oui

Femme à poil : non

Up 👍: le côté thriller

Down 👎: le final incohérent qui vire à la comédie