mardi 2 septembre 2025

Basic Instinct (1992), de Paul Verhoeven

 

« C’est l’histoire d’un flic, amoureux de la femme qu’il lui faut pas. »

« Je trouve que Catherine, c’est vraiment l’coup du siècle. »

Réalisation : Paul Verhoeven

Scénario : Joe Eszterhas

Pays :  Etats-Unis, France, Royaume-Uni

Année : 1992

Genre : thriller, érotique

Avec : Michael Douglas, Sharon Stone, George Dzundza, Jeanne Tripplehorn.

Synopsis : À San Francisco, Johnny Boz, un ancien rocker, est sauvagement assassiné à coups de pic à glace au cours d'un rapport sexuel. La police soupçonne la riche écrivaine Catherine Tramell, petite amie de la victime et dernière personne à avoir été vue avec lui. D’autant qu’elle décrit dans l’un de ses romans le meurtre tel qu’il s’est produit.

Pourquoi ? Parce qu’il y a tout : une intrigue bien ficelée, avec ce qu’il faut d’action (en l’occurrence, de poursuites automobiles), de meurtres sanglants et de rebondissements, dont le « twist » final ; les scènes de cul, très poussées (et un peu risibles et/ou gratuites, OK) pour la « provoc » ; la scène culte de l’interrogatoire avec le décroisement de jambes sans culotte de l’héroïne ; les somptueuses images de San Francisco (sa côte maritime notamment) ; l’envoutante musique de Jerry Goldsmith ; les clins d’œil à Hitchcock, plus précisément à Sueurs froides (San Francisco, la musique, le look Kim Novak de Sharon Stone) ; et, est-il besoin de le souligner, Sharon Stone, propulsée illico superstar mondiale et dont la carrière pourrait se résumer à ce rôle et à celui du Casino de Scorsese. J’y mets évidemment aussi des trucs persos (une « Madeleine de Proust », qu’on appelle ça) : l’ado que j’étais (et que je suis resté), subjugué par la beauté du minois de Sharon en couverture d’un Télé Loisirs découvert chez mes grands-parents paternels. Et parce que ce début de décennie 90, c’est vraiment l’acmé de ma « pop culture », y’avait tout : le cinoche (aussi Pretty Woman, Thelma & Louise, JFK, Terminator 2, Total Recall…), la zique avec le hard au firmament (je n’écoutais que ça à l’époque : Metallica, Nirvana, les Guns N’Roses, Megadeth…), la téloche (Nulle Part Ailleurs sur Canal avec le trio Gildas – De Caunes – Garcia et les Guignols, la Télé des Inconnus…), le foot avec l’OM au sommet en France et en Europe (avec les matchs sur Canal commentés par Biétry et Denisot. Aujourd’hui, c’est par des « épaules de serpent » en Paul Smith et Weston interchangeables et une armée de « consultants »…). Si je ne devais en garder qu’un…


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