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dimanche 29 juin 2025

Sailor & Lula (1990), de David Lynch

 

C’est l’histoire de… Sailor (Nicolas Cage) et Lula (Laura Dern. Non, pas le président du Brésil, hein, grosses taches…) qui s’aiment à la folie. Mais cette union contrarie Marietta (Diane Ladd), la mère de Lula. Sailor sera condamné à deux ans de prison pour avoir tué son agresseur, embauché par Marietta. A sa sortie, Lula vient le chercher et ils prennent la route pour la Californie. Marietta demande à ses deux amants, un détective privé et un gangster, de se lancer à leur poursuite et d’éliminer Sailor.

Bon ben, Lynch c’est comme Le silence de agneaux ou Kubrick (à part Shining, son plus « facile »), j’ai décidément du mal à percevoir le « génie ». J’avais rien pigé à Mulholland Drive et Blue Velvet m’était sympathique (quelques scènes de suspense à l’appartement et Isabella Rossellini à oilpé), sans plus. Rien à reprocher sur la forme, c’est sur le « fond » (les histoires) que ça coince. Cela débutait fort mal avec une scène très violente où Cage écrase littéralement l’arrière du crâne de son agresseur à grands coups contre le sol. Il y aura une autre scène sanglante vers la fin mais moins réaliste, limite quasi-comique (un coup de fusil qui arrache la tête de Willem Dafoe). On s’attend à un « road movie » avec notre couple d’amoureux pourchassé par les sbires lancés à leurs trousses par la marâtre de Dern mais pas du tout, on bifurque vers un holp-up qui tourne mal, initié par Willem Dafoe et dans lequel s’est laissé embarquer Cage. Surtout, je n’ai ressenti aucune empathie pour ce couple de jouisseurs superficiels qui passent leur temps à baiser et à pogoter dans des concerts de hard-rock. Sans oublier le gimmick « cucul » du Love Me d'Elvis Presley chanté par Cage. Bref, une déception, surtout pour une Palme d’Or à Cannes...

mercredi 26 mars 2025

La mort vous va si bien (1992), de Robert Zemeckis

 

C’est l’histoire d’un chirurgien esthétique alcoolique que se disputent son ex, une écrivaine ayant traversé un épisode de boulimie et sa nouvelle épouse, une chanteuse de comédie musicale narcissique sur le déclin. Les deux femmes, obsédées par le physique parfait et une éternelle jeunesse (tiens, ça ne vous rappelle rien ?), vont avoir recours aux services d’une mystérieuse détentrice d’une potion « magique ».

C’est avec qui ? Deux stars « sans âge », Bruce Willis et Meryl Streep. Goldie Hawn et la pulpeuse Isabella Rossellini (on en mangerait…) complètent le casting.

Et c’est comment ? Mieux que prévu. Un film que j’avais laissé trainer, moyennement emballé par le casting, le script et le réal (Zemeckis a été coopté par Spielberg et évolue comme lui généralement dans le grand spectacle un peu neuneu, cf. Forrest Gump). Mais comme il était dispo à ma médiathèque… Ce n’est pas la grande marrade mais ça se laisse voir sans déplaisir, les situations sont burlesques et bien entendu, les effets spéciaux sont étonnants.

Duel de pelles : oui

Trou dans l’estomac : oui

Femme à poil : oui (Isabella Rossellini et, furtivement, une autre femme, toutes deux de dos)

Up 👍: les effets spéciaux ; le côté burlesque ; le final

Down 👎: pas non plus hilarant