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mardi 9 septembre 2025

Les Bronzés font du ski (1979), de Patrice Leconte

 

« J’t’expliquerai, va… » - « Te casse pas, on a compris. »

« Tu m’aides pas, là ? » - « Non, pas là, non. »

Réalisation : Patrice Leconte

Scénario : les membres de la troupe du Splendid

Pays :  France

Année : 1979

Genre : comédie

Avec : Josiane Balasko, Michel Blanc, Marie-Anne Chazel, Christian Clavier, Gérard Jugnot, Dominique Lavanant, Thierry Lhermitte, Bruno Moynot.

Synopsis : Des amis, s’étant connus l’année précédente lors de vacances estivales au Club Med en Côte d’Ivoire, se retrouvent dans une station de sports d'hiver de Val-d'Isère.

Pourquoi ? Euh, sérieux, faut vraiment que je vous dise pourquoi cette comédie dont quasiment tous les gags et répliques (la « crêpe au suc’ », le « planté de bâton », la « liqueur d'échalote relevée au jus d'ail », le fil dentaire dans la fondue, le télésiège qui tombe en panne, les chaussures de ski trop serrées, le « lâché de gourmette », les effusions sexuelles du trio d’Italiens lors de la nuit au refuge…), essentiellement centrés sur le connement disparu Michel « wanabee auteur » Blanc et son incapacité à « conclure », sont culte et entrés dans l’inconscient collectif ?

lundi 21 juillet 2025

Hôtel des Amériques (1981), d’André Téchiné

 

« J’aimerais qu’on s’perde et que personne ne nous r’trouve… »

C’est l’histoire d’Hélène (Catherine Deneuve), anesthésiste, qui, un soir, fatiguée au volant, renverse accidentellement Gilles (Patrick Dewaere) dans une rue de Biarritz. A l’occasion de cette rencontre, Gilles va très vite être séduit par le charme fou d’Hélène et être troublé par son comportement. Celle-ci cache en effet un profond traumatisme suite à une précédente histoire d’amour.

Allez, on commence un petit cycle Téchiné, sans forcément... s’échiner (hi hi). Alors dans les séries « ça n’arrive jamais dans la vie mais au cinoche, oui » (le mec qui s’accroche à la nana qui l’a renversé) et « suis-moi j’te fuis, fuis-moi j’te suis », ce film se pose un peu là. On passe de l’appartement à l’hôtel, de la gare au café-restaurant, de l’hôpital à la maison de campagne. Et comme souvent, on ne comprend clairement qu’à peu près deux tiers des dialogues. Du coup, ça devient emmerdant à partir d’environ soixante-dix minutes et il en reste encore vingt derrière. Mais y’a Cathy et Patrick, même s’ils récitaient l’annuaire, ce serait immanquable. Et Biarritz qui, à l’instar de Toulon ou Nice, offre une remarquable constance de ville de droite (et on comprend pourquoi : putain de vue sur la plage et la mer, pour les bâtiments attenants… Le prix du mètre carré, ça doit « douiller »).

vendredi 11 avril 2025

Cliente (2008), de Josiane Balasko

 

« Je ne paie que pour le plaisir. J’ai suffisamment payé pour le reste. »

« Dans cinq ans, comment ça s’ra, de s’taper des minets ? » - « Plus cher. Ce s’ra plus cher, c’est tout. »

C’est l’histoire de deux sœurs quinquagénaires (mouais, enfin, sexagénaires ou presque, en vrai mais le cinéma, ça rajeunit…) qui dirigent une émission de téléachat. L’une a un cœur de midinette et croit encore au grand amour. L’autre, divorcée et plus cynique, se paie des escort-boys à l’occasion. Elle jette son dévolu sur Patrick (Marco en réalité), un type exerçant secrètement cette activité en parallèle à celle d’ouvrier sur les chantiers, ce qui lui permet de financer les traites du salon de coiffure où bosse son épouse et d’entretenir sa famille, chez laquelle ils logent. Mais un jour, celle-ci va découvrir la vérité…

C’est avec qui ? Nathalie Baye et Josiane Balasko sont les deux sœurs, Eric Caravaca l’escort-boy et Isabelle Carré sa femme. Et aussi Marilou Berry (tant qu’à faire, autant caser sa fille, ça lui fera une ligne sur le CV…) et Catherine Hiegel (oui, l’infirmière qui intervertit les nourrissons dans La vie est un long fleuve tranquille), respectivement sœur et mère de Carré.

Et c’est bien ? Près d’une décennie après son compère du Splendid Michel Blanc et son Mauvaise passe (1999), « Josy » Balasko se penche à son tour sur le sujet de la prostitution masculine. Elle se donne le beau rôle de la femme découvrant tardivement le « grand amour » (avec son vrai mari dans la vie, d’origine amérindienne). Nathalie Baye est « touchive » voire « bouleversifiante » dans celui de cette femme élégante prise dans l’impasse des relations tarifées. L’année précédente, elle était déjà à l’affiche du Prix à payer (bientôt sur ces pages), où il est également question de fric et de cul. En ce début des « années Sarkozy », le pognon a tout contaminé, jusqu’aux relations amoureuses (et sexuelles). Bien moins drôle et léger qu’il n’y parait, plutôt sombre même, Cliente est une réussite. On n’aura qu’à regretter la B.O, alternant entre chanteuse folk « deux de tension » et rap (mais parfaitement raccord tant le sexe et l’argent sont des thèmes récurrents de ce genre musical).

Camescope : oui

Parc : oui

Femme et homme à poil : on aperçoit les seins de Carré et le fessier de Caravaca

mercredi 9 avril 2025

Trop belle pour toi (1989), de Bertrand Blier

 

« J’peux tout d’même pas me transformer en boudin ! »

C’est l’histoire d’un concessionnaire automobile balloté entre sa très belle femme et sa secrétaire intérimaire, des plus ordinaires mais dont il tombe inexplicablement amoureux. Le tout sur fond de compositions de Schubert.

Y’a qui dedans ? « Gégé » Depardieu (égale quatre), Carole Bouquet et de la musique classique, comme dans Buffet Froid. Et « Josy » Balasko. Pas besoin que je vous dise qui joue la « belle » et qui joue la « laide », même si tout ça est ô combien futile et subjectif (Balasko, 39 balais à l’époque, un peu boudinée mais pas trop, n’est finalement pas si moche).

Et c’est bien ? Après Tenue de soirée, Blier enchaine avec un autre succès public (2 millions d’entrées) et critique (Grand prix du jury à Cannes et 5 Césars : meilleurs film, réalisateur, scénario, actrice – pour Bouquet – et montage). C’est la facette sentimentale du réalisateur, même si dans certains dialogues, il est quand même question de « cul », de « baiser » et de « sucer » (on ne se refait pas…). Le récit est complètement éclaté, les scènes s’enchainent sans grand lien entre elles, sans que cela nuise à la compréhension de l’histoire, dont le postulat, très classique (un homme trompe sa femme), est posé d’emblée. Depardieu, sobre et Balasko, sexy, s’offrent de beaux contre-emplois. Comme Un, deux, trois, soleil, le film est tourné dans « ma » cité phocéenne. On reconnait d’ailleurs, dans une apparition où il donne une réplique à Balasko, Richard Martin, fondateur du Théâtre Toursky local. Ainsi que la ligne de tram, rénovée depuis, qui passait sous terre pour s’arrêter à l’arrêt du métro Noailles, sur la Canebière. Par contre, l’arrêt de bus « Dunkerque », sans doute sur le boulevard du même nom, a disparu, remplacé par le tramway. De quoi remettre une pièce dans la machine à me faire saigner le cœur… Nostalgie, quand tu nous tiens… Et le film, dans le « Top 5 » Blier ? Pas forcément… Par exemple, je lui préfère nettement son successeur, Merci la vie.

Schubert : oui

Chambre d’hôtel : oui

Femme à poil : non

jeudi 20 mars 2025

Les acteurs (2000), de Bertrand Blier

 

« C’est la réplique qui est magnifique. Il suffit de la dire. »

C’est l’histoire d’acteurs (comme le titre l’indique) et des grands, du « brutal », comme dirait l’autre, qui se rencontrent, se parlent d’eux et de leur métier. Et c’est tout ? Oui.

Y’a qui dedans ? La plupart (pas tous : manquent Noiret, Rochefort et d’autres, sans doute) des plus grands acteurs français encore de ce monde à l’époque du tournage (1999/2000). Quasiment que des mecs, très peu de nanas (essentiellement Dominique Blanc et Josiane Balasko). Du coup, pour cette fois, le corps féminin n’est pas considéré comme un « libre-service »…

Et c’est comment ? Décevant. On ne peut franchement pas dire qu’on se fend la poire à s’en décrocher la mâchoire. Serrault et « Bébel » cabotinent, Delon fait un bref monologue, Marielle fait du Marielle et Galabru n’a aucun texte (!). Faut même se farcir « l’amicale Macroniste » (Arditi / Berléand)… J’ai bien aimé Brialy et Claude Rich, par contre. Il y a bien quelques répliques qui font mouche mais rien n’accroche sur la longueur, la dérision de commande tombe à plat et ça ne raconte rien, ou pas grand-chose. Du gâchis.

Fauteuil roulant : oui

Pot d’eau chaude : oui

Femme ou homme à poil : non

Up 👍: quelques répliques et acteurs qui se sortent de la « grisaille » ambiante

Down 👎: manque de drôlerie et d’intérêt