Affichage des articles dont le libellé est Madsen Michael. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Madsen Michael. Afficher tous les articles

lundi 14 avril 2025

Kill me again (1989), de John Dahl

 

C’est l’histoire d’une nana qui va voir un détective privé traversant une mauvaise passe (dettes) pour lui demander d’organiser sa (fausse) mort et d’emprunter une nouvelle identité, histoire d’être débarrassée de son compagnon qui la recherche pour la tuer. Elle « oublie » juste de lui préciser que si celui-ci est si menaçant, c’est… parce qu’elle lui a volé le butin qu'ils avaient eux-mêmes soutiré à des mafieux. Le privé se voit donc confronté à cette femme manipulatrice, à la police qui le suspecte du « faux » meurtre de cette dernière, à la mafia et au complice berné qui cherchent à récupérer l’argent.

C’est avec qui ? Val Kilmer, récemment disparu, joue le privé en pleine dérive, son alors épouse Joanne Whalley-Kilmer la voleuse qui fait appel à ses services et Michael Madsen (sourire charmeur, yeux mi-clos, as always…) son complice qu’elle est parvenue à semer.

Et c’est bien ? Pas mal du tout, voire plus. Dès qu’on s’éloigne du style hollywoodien pour se rapprocher du circuit indépendant, c’est tout de suite plus prenant. On plonge tout du long dans une ambiance de film noir, accentuée par les paysages du Nevada (Las Vegas, Lac Mead et Parc Valley of Fire, notamment) et une musique aux relents hitchcockiens. Le film réserve son lot de rebondissements malins et n’accuse pas de brutales chutes de tension. A voir sans hésiter et potentiellement à conserver pour les fans du genre.

Auriculaire cassé : oui

Casinos : oui

Femme à poil : non

jeudi 10 avril 2025

Donnie Brasco (1997), de Mike Newell

 

« J’ai le cancer de la bite. »

C’est l’histoire (vraie) d’un agent du FBI qui infiltre l’une des familles de la mafia new-yorkaise à la fin des années 70. Délaissant sa famille, mettant sa vie en danger, cette incursion prolongée dans le milieu des malfrats finit par déteindre sur son comportement.

C’est avec qui ? Johnny « belle gueule » Depp joue l’agent en question, Anne Heche (disparue prématurément dans d’atroces conditions en 2022) son épouse, Al Pacino la « petite frappe » qui le prend sous son aile et Michael Madsen, un membre en pleine ascension dans la hiérarchie du gang.

Et c’est comment ? Je n’aime pas les films sur la mafia car ceux-ci sont généralement (très) violents. Dans mes souvenirs, celui-ci l’était moins que les Scorsese (le diptyque Les Affranchis / Casino), mètres étalon du genre. Et en effet, il l’est. Enfin, légèrement moins car il y a tout de même deux scènes explosives dans le domaine : le passage à tabac sanglant d’un pauvre restaurateur asiatique ayant demandé aux gangsters d’ôter leurs chaussures dans son établissement, comme le voulait sa tradition, ce que Depp refusa catégoriquement (car risquant de se faire démasquer, ses bottes camouflant un enregistreur à cassette) ; et un règlement de comptes entre mafieux, plus sanglant encore, débouchant sur le découpage en morceaux des cadavres, à l’aide de scies et de haches. Madsen a la même dégaine et les mêmes expressions que dans Thelma & Louise ou Reservoir Dogs, tandis que Pacino se trimballe son air ahuri et désabusé de chien battu tout du long. Et on a évidemment les scènes de ménage entre Depp et Heche, avec Depp qui rate la communion de sa petite fille mais vient la border pour se faire pardonner (snif)…

Lion : oui

Scies : oui

Femme à poil : non

lundi 17 mars 2025

Thelma & Louise (1991), de Ridley Scott

 

C’est l’histoire de Thelma, femme au foyer bridée et brimée par son beauf de mari (toute la panoplie : la petite moustache, la gourmette, le marcel, le pack de bière devant le match télévisé de foot américain…) et de son amie Louise, serveuse dans une cafétéria, qui décident de passer un week-end « entre filles ». Hélas pour elles, leur passage dans une boite de nuit tourne mal : Louise abat un homme qui s’apprêtait à violer Thelma. Dès lors, pas d’autre issue que la fuite à travers l’Amérique…

Y’a qui dedans ? Geena Davis et Susan Sarandon (une femme bien) en sont les héroïnes. Elles sont accompagnées de Michael Madsen, Harvey Keitel et d’un Brad Pitt (plus vieux que notre ancien Premier Ministre Jean Castex. Ca casse un peu le mythe, hein ?) alors en tout début de carrière.

Et c’est bien ? Pffff, cette question… Rien que d’en parler, j’en ai les larmes aux yeux. Alors le fameux final, c’est carrément les « grandes eaux ». Mais bon, je chiale à tout, de toutes façons (un drame, un visage, une chanson au hasard, Back To Black d'Amy « Maison du vin » la bien nommée ou Heaven Or Las Vegas des Cocteau Twins – et même… une interview de Dominique De Villepin, c’est dire…). Ce n’est pas, je pense, faire injure à Susan Sarandon que de dire que c’est Geena Davis (de dix ans sa cadette) qui porte littéralement le film de bout en bout. Quelle expressivité, l’anti-Steven Seagal ! A l’exception notable de Madsen et Keitel, tous les mecs sont des connards et se font bien remettre à leur place (voire pire) par nos deux dames de choc (à part Pitt qui s’en sort en les bananant). Alors bien sûr, à notre époque de guerre des sexes, le film passe pour un puissant et précurseur manifeste féministe. Mais il y a 34 années de ça (même si j’ai dû le voir quelques années après sa sortie), on ne se posait pas toutes ces questions. Femmes ou hommes, c’était juste un sacré bon film. Et ça le reste toujours. « Iconique », comme diraient les « Gén Z »…

Cadillac turquoise : oui

Cycliste rasta : oui

Femme et homme à poil : y’a bien une scène de cul entre Geena Davis et Brad Pitt mais c’est filmé de façon à ce qu’on ne voit rien ou presque