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lundi 17 mars 2025

Thelma & Louise (1991), de Ridley Scott

 

C’est l’histoire de Thelma, femme au foyer bridée et brimée par son beauf de mari (toute la panoplie : la petite moustache, la gourmette, le marcel, le pack de bière devant le match télévisé de foot américain…) et de son amie Louise, serveuse dans une cafétéria, qui décident de passer un week-end « entre filles ». Hélas pour elles, leur passage dans une boite de nuit tourne mal : Louise abat un homme qui s’apprêtait à violer Thelma. Dès lors, pas d’autre issue que la fuite à travers l’Amérique…

Y’a qui dedans ? Geena Davis et Susan Sarandon (une femme bien) en sont les héroïnes. Elles sont accompagnées de Michael Madsen, Harvey Keitel et d’un Brad Pitt (plus vieux que notre ancien Premier Ministre Jean Castex. Ca casse un peu le mythe, hein ?) alors en tout début de carrière.

Et c’est bien ? Pffff, cette question… Rien que d’en parler, j’en ai les larmes aux yeux. Alors le fameux final, c’est carrément les « grandes eaux ». Mais bon, je chiale à tout, de toutes façons (un drame, un visage, une chanson au hasard, Back To Black d'Amy « Maison du vin » la bien nommée ou Heaven Or Las Vegas des Cocteau Twins – et même… une interview de Dominique De Villepin, c’est dire…). Ce n’est pas, je pense, faire injure à Susan Sarandon que de dire que c’est Geena Davis (de dix ans sa cadette) qui porte littéralement le film de bout en bout. Quelle expressivité, l’anti-Steven Seagal ! A l’exception notable de Madsen et Keitel, tous les mecs sont des connards et se font bien remettre à leur place (voire pire) par nos deux dames de choc (à part Pitt qui s’en sort en les bananant). Alors bien sûr, à notre époque de guerre des sexes, le film passe pour un puissant et précurseur manifeste féministe. Mais il y a 34 années de ça (même si j’ai dû le voir quelques années après sa sortie), on ne se posait pas toutes ces questions. Femmes ou hommes, c’était juste un sacré bon film. Et ça le reste toujours. « Iconique », comme diraient les « Gén Z »…

Cadillac turquoise : oui

Cycliste rasta : oui

Femme et homme à poil : y’a bien une scène de cul entre Geena Davis et Brad Pitt mais c’est filmé de façon à ce qu’on ne voit rien ou presque

jeudi 13 mars 2025

Cop Land (1997), de James Mangold

 

C’est l’histoire d’une bande de flics. Des gentils, des méchants et des « on sait pas trop ». Profitant de prêts immobiliers avantageux, ils se sont installés en banlieue de New York pour une meilleure qualité de vie, créant de fait une sorte de cité-dortoir dont ils ont confié la charge à un shérif pataud, « bonne poire » et à moitié sourd. Mais une bavure va rompre ce fragile équilibre.

Y’a qui dedans ? « Sly » Stallone dans un étonnant contre-emploi (il joue le fameux shérif de la ville) et les « Scorsesiens » Bob De Niro (Raging Bull, Casino), Harvey Keitel (Mean Streets, Taxi Driver) et Ray Liotta (Les Affranchis). Manquait plus que Joe Pesci… Oui, c’est un film de mecs.

Et c’est bien ? Faut aimer la flicaille… Mais bon, avec un tel casting, on peut passer sur certaines choses. Un bon polar « à l’ancienne », honnête mais pas mémorable. Le film aurait pu s’appeler Ne réveillez pas un flic qui dort ou Les Ripoux mais c’était déjà pris. Même si techniquement, Stallone n’est pas vraiment un flic, à cause de son handicap.

Peluche : oui

Platine vinyle : oui

Femme à poil : non

Up 👍: le casting « 5 étoiles »

Down 👎: éventuellement le final et ses facilités