C’est l’histoire de la marquise
Juliette Bidoche et du colonel Oliver Martinet qui jouent à « fuis-moi, j’te
suis » en 1832 dans le Sud-Est de la France, ravagé par une épidémie de
choléra. Lui veut regagner son Italie natale et elle son château à Gap mais ils
ne se quitteront plus. Ou pas longtemps…
Auréolé du succès de Cyrano de Bergerac, Jean-Paul Rappeneau remet le couvert dans le genre « film à grand spectacle » avec cette adaptation du roman de Giono, tournée essentiellement dans ma région PACA et qui deviendra alors le film le plus cher du cinéma français. « Juju » n’apparait qu’au bout de quarante minutes (le film fait deux bonnes heures). Gros casting (Arditi, Yanne, Cluzet, l’alors à ses débuts Isabelle Carré et la Deschiens Yolande Moreau), y’a même « Gégé » (Depardieu) qui vient évidemment nous faire un p’tit coucou (cinq minutes à l’écran mais à l’arrivée, ça fait quand même un chèque). Devant l’assez faible enjeu du long-métrage, on joue alors à se lancer des devinettes. A quel moment tel ou tel acteur déboulera pour son quart d’heure de tour de piste et dans quel rôle ? Et Juliette, quand va-t-elle se mettre à oualpé ? Heureusement, le scénar a tout prévu : le choléra se guérit en frictionnant fortement le corps du malade avec de l’alcool. Alors le bel Olivier frotte, frotte le corps d’albâtre de la belle Juliette, qui revient « miraculeusement » à la vie. Vous ne verrez que la poitrine et quelques poils de la touffe, c’est déjà pas mal… A ajouter donc à la série « mon corps est un self-service » du cinoche hexagonal (Juliette avait déjà donné dans le Rendez-vous de Téchiné)…
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