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lundi 19 mai 2025

Jackie Brown (1997), de Quentin Tarantino

 

C’est l’histoire (adaptée d’un roman d’Elmore Leonard)… compliquée d’une hôtesse de l’air, d’un trafiquant d’armes et de ses complices, de flics, d’un chargé de caution et de sacs remplis de fric (ou pas) qui passent de mains en mains.

C’est avec qui ? Comme il l’avait fait avec Travolta, Tarantino sort du formol l’actrice « blaxploitation » Pam Grier pour le rôle de l’hôtesse de l’air passeuse de pognon pour le compte d’un trafiquant d’armes et Robert Forster pour celui du chargé de caution. Le reste de la distribution « 5 étoiles » est constitué de Samuel L. Jackson (le truand), « Bobby » De Niro (son complice), Marina Foïs et Julien Lepers… euh, je voulais dire Bridget Fonda (copine de Jackson) et Michael Keaton (un flic).

Et c’est comment ? Le voila donc, le seul Tarantino « première période » que je n’avais pas encore vu. J’aurais donc vu les cinq premiers films (jusqu’au diptyque Kill Bill inclus) et pas les cinq suivants de ce réalisateur pouvant agacer car crâneur. Mais je ne possède que Pulp Fiction, qui est selon moi sa plus grande réussite (personnages, récit éclaté, B.O…). Celui-ci ne m’a pas totalement convaincu. L’histoire est maline (mais faut suivre…), la mise en scène virtuose et maitrisée (la scène dans le magasin de fringues) mais le film est encore une fois bavard (ah, ces truands qui ont des discussions qui durent des plombes sur les petites choses du quotidien comme entre citoyens lambda…) et il atteint les deux heures trente. Comme pour Pulp Fiction, Tarantino s’en donne à cœur joie sur la B.O mais autant je suis client des passages instrumentaux jazz-funk, autant les roucoulades soul richement orchestrées, ça me… soule. Un bon point néanmoins : il y a bien quelques meurtres mais pour une fois, la violence n’est pas complaisamment stylisée et « magnifiée ».

Collection de vinyles : oui

Pipe à eau : oui

Femme à poil : non

jeudi 27 mars 2025

Midnight Run (1988), de Martin Brest

 

C’est l’histoire de Jack Walsh, un ex-flic reconverti en chasseur de primes. Son agence l’a mis sur un gros coup : il doit mettre la main sur un comptable surnommé « le Duc » ayant escroqué son employeur, un mafieux à qui il a dérobé plusieurs millions de dollars pour les donner à des œuvres de charité. Walsh retrouve rapidement « le Duc » mais le FBI, la mafia et un autre chasseur de primes sont sur leurs traces.

Y’a qui dedans ? « Bobby » De Niro (putain, avec leurs conneries, impossible de ne pas penser à l'imitation de José Garcia, maintenant…) et Charles Grodin (vu dans Rosemary's Baby et la couillonnade Beethoven) dans les rôles principaux.

Et c’est bien ? Bonne comédie policière, par le réalisateur du Flic de Beverly Hills, avec les codes inhérents aux « road » et « buddy movies ». L’aspect polar est constamment adouci au profit de la bouffonnerie : on ne peut pas dire que les flics du FBI ou le second chasseur de primes soient très « fute-fute », de même que les mafieux, qui, au-delà de l’apparat, n’ont pas grand-chose à voir avec ceux de Scarface ou des Affranchis, si vous voyez c’que j’veux dire… Et tant mieux du reste, cela nous évite les éclats de violence.

Chorizo and eggs : oui

Lunettes noires : oui

Femme à poil : non

Up 👍: un duo d’acteurs qui fonctionne à merveille ; récit rondement mené et sans (gros) temps mort

Down 👎: les inévitables facilités scénaristiques et le « happy end » attendu, marqué au sceau de la morale et de la rédemption

vendredi 14 mars 2025

Brazil (1985), de Terry Gilliam

 

C’est l’histoire d’un type sans ambition, coincé entre une mère interventionniste et son emploi au sein du Ministère de l’Information d’un Etat totalitaire dirigé par les machines. Ses rêves, dans lesquels il se transforme en super-héros au secours d’une fée en danger, lui permettent de s’échapper de ce morne quotidien. Mais un jour, dans le cadre de la résolution d’une erreur administrative, il tombe sur la femme de ses rêves.

C’est avec qui ? Des pas ou peu connus : Jonathan Pryce dans le rôle du héros, Katherine Helmond dans celui de sa mère et Kim Greist dans celui de l’élue de son cœur. Mais aussi Bob Hoskins, Michael Palin (oui, le Monty Python bègue d’Un poisson nommé Wanda) et Robert De Niro (toujours bizarre de le voir ailleurs que dans un polar mafieux).

Et c’est bien ? La critique, visionnaire, de ce monde dystopique, déshumanisé, standardisé et mercantile et de l’absurdité de la complexité bureaucratique qui l’accompagne donne lieu à quelques scènes réjouissantes de drôlerie. Viennent s’y greffer une banale amourette et une tentative de rébellion « terroriste ». Par contre, les effets spéciaux et les décors en carton-pâte ont pris un sacré coup de vieux derrière les oreilles (un peu comme dans Total Recall). C’est vrai que les années 80, comme pour la musique, ça vieillit souvent mal. Et ces ailes ridicules du héros dans les rêves…

Mouche : oui

Centrale nucléaire : oui

Femme à poil : presque (Kim Greist, assise de dos)

Up 👍: description visionnaire du monde moderne ; scènes comiques, souvent liées aux excès bureaucratiques et consuméristes

Down 👎: extrêmement daté au niveau des décors et effets spéciaux

jeudi 13 mars 2025

Cop Land (1997), de James Mangold

 

C’est l’histoire d’une bande de flics. Des gentils, des méchants et des « on sait pas trop ». Profitant de prêts immobiliers avantageux, ils se sont installés en banlieue de New York pour une meilleure qualité de vie, créant de fait une sorte de cité-dortoir dont ils ont confié la charge à un shérif pataud, « bonne poire » et à moitié sourd. Mais une bavure va rompre ce fragile équilibre.

Y’a qui dedans ? « Sly » Stallone dans un étonnant contre-emploi (il joue le fameux shérif de la ville) et les « Scorsesiens » Bob De Niro (Raging Bull, Casino), Harvey Keitel (Mean Streets, Taxi Driver) et Ray Liotta (Les Affranchis). Manquait plus que Joe Pesci… Oui, c’est un film de mecs.

Et c’est bien ? Faut aimer la flicaille… Mais bon, avec un tel casting, on peut passer sur certaines choses. Un bon polar « à l’ancienne », honnête mais pas mémorable. Le film aurait pu s’appeler Ne réveillez pas un flic qui dort ou Les Ripoux mais c’était déjà pris. Même si techniquement, Stallone n’est pas vraiment un flic, à cause de son handicap.

Peluche : oui

Platine vinyle : oui

Femme à poil : non

Up 👍: le casting « 5 étoiles »

Down 👎: éventuellement le final et ses facilités