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mardi 2 septembre 2025

Manhattan (1979), de Woody Allen

 

« Considère-moi comme une sorte de détour sur l’autoroute de la vie. »

C’est l’histoire d’Isaac Davis (Woody Allen himself), scénariste de télévision à New York, insatisfait de sa vie, autant professionnelle que personnelle. Son ex-femme (Meryl Streep) s’apprête à publier un livre sur leur vie conjugale et il fréquente Tracy (Mariel Hemingway), une fille trop jeune pour lui (17 ans). Son meilleur ami Yale (Michael Murphy) lui présente sa maîtresse, Mary (Diane Keaton). La trouvant d’abord insupportable, il finit par en tomber amoureux.

Alors, c’est comment, un film de (et avec) Woody Allen ? Ben, aussi atroce qu’envisagé (j’avais assez apprécié Match Point, son cru 2005). Déjà, c’est quoi cette idée à la con de tourner en noir et blanc quand on veut rendre hommage à la ville qu’on aime tant et la mettre en valeur ? A part ça, c’est Woody et son nombril, ses peines de cœur et ses histoires de fesses, la grande ville et la grande musique (Gershwin), la culture (et vas-y que j’étale mes références littéraires et cinématographiques pour montrer combien je suis cultivé et comme j’ai bon goût, tout en critiquant les « pseudo-intellectuels » - le personnage de Diane Keaton -) et la psychanalyse, aussi. Monsieur a des scrupules de fréquenter une fille de 17 ans (tiens, tiens…), qui l’aime (il est tellement irrésistible…), alors qu’il en a 42 mais à l’aube de ses 18 ans et d’un voyage à Londres pour suivre des études, ce qu’il lui a lui-même conseillé, il ramène sa fraise pour limite la supplier de rester avec lui à New York. Tout ça parce qu’avec Keaton, ça ne colle finalement pas. En plus, j’adore ces dialogues où ça parle à cent à l’heure ou en même temps, idéal pour ne rien comprendre. Même si au final, il n’y a rien à comprendre. Pour conclure sur une note plus humoristique, j’ai constaté que je partageais la plupart des phobies de notre « génie » (insectes, mort, cancer, saleté, hauteurs voire chiens). Je devrais peut-être faire des films, qui sait…

mercredi 26 mars 2025

La mort vous va si bien (1992), de Robert Zemeckis

 

C’est l’histoire d’un chirurgien esthétique alcoolique que se disputent son ex, une écrivaine ayant traversé un épisode de boulimie et sa nouvelle épouse, une chanteuse de comédie musicale narcissique sur le déclin. Les deux femmes, obsédées par le physique parfait et une éternelle jeunesse (tiens, ça ne vous rappelle rien ?), vont avoir recours aux services d’une mystérieuse détentrice d’une potion « magique ».

C’est avec qui ? Deux stars « sans âge », Bruce Willis et Meryl Streep. Goldie Hawn et la pulpeuse Isabella Rossellini (on en mangerait…) complètent le casting.

Et c’est comment ? Mieux que prévu. Un film que j’avais laissé trainer, moyennement emballé par le casting, le script et le réal (Zemeckis a été coopté par Spielberg et évolue comme lui généralement dans le grand spectacle un peu neuneu, cf. Forrest Gump). Mais comme il était dispo à ma médiathèque… Ce n’est pas la grande marrade mais ça se laisse voir sans déplaisir, les situations sont burlesques et bien entendu, les effets spéciaux sont étonnants.

Duel de pelles : oui

Trou dans l’estomac : oui

Femme à poil : oui (Isabella Rossellini et, furtivement, une autre femme, toutes deux de dos)

Up 👍: les effets spéciaux ; le côté burlesque ; le final

Down 👎: pas non plus hilarant