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vendredi 12 septembre 2025

Sans pitié (1986), de Richard Pearce

 

« Nous vivons dans une société où il est extrêmement agréable d’être un homme. »

C’est l’histoire d’Eddie Jillette (Richard Gere), flic à Chicago, et de son coéquipier Joe Collins (Gary Basaraba). Ce dernier est poignardé à mort lors d’une opération où ils se faisaient passer pour des tueurs à gages au service d’un commanditaire, Paul Deveneux (Terry Kinney), lui aussi assassiné et qui n’aura pas le temps de leur dévoiler le nom de l’homme à exécuter. Ivre de vengeance, Eddie remonte la piste de Michèle Duval (Kim Basinger), la ravissante amie de Deveneux et l’enlève.

Hip hip hip hourra, je fête la deuxième lecture de DVD sans incident avec mon nouvel appareil « poids plume »… Evidemment, ce polar n’offre aucune surprise : on sait d’emblée que le beau Richard tombera sous le charme de la belle Kim et que le méchant très méchant (Jeroen Krabbé, vu dans Le fugitif et le James Bond cuvée 1987) trépassera. Le tout est que ce soit prenant et pas trop irréaliste. Mission moyennement accomplie dans les deux cas, avec une baisse de régime le temps de scènes « intimistes » destinées à installer l’attirance mutuelle progressive de nos deux tourtereaux. Ils auront même le temps de tirer un coup à l’hôtel avant l’arrivée des malfrats, hôtel que Gere aura préalablement truffé de pièges façon MacGyver. Gere et Basinger se retrouveront six ans plus tard pour Sang chaud pour meurtre de sang-froid, que j’ai malgré tout préféré en dépit (ou grâce à ?) de son caractère hollywoodien plus affirmé. 

lundi 7 avril 2025

Sang chaud pour meurtre de sang-froid (1992), de Phil Joanou

 

C’est l’histoire d’un psychiatre beau gosse et d’une de ses patientes, un joli brin de fille. Celle-ci lui présente son « canon » de sœur (oui, à Hollywood, contrairement à la « vraie vie », tout le monde il est beau, à défaut d’être gentil…). Tout naturellement, il la ken. Le voila plongé dans une machiavélique machination.

C’est avec qui ? Richard Gere dans le rôle du bellâtre, Kim Basinger et Uma Thurman dans ceux des deux sœurs (pas jumelles…). Plus Eric Roberts, qui joue le mari violent de Basinger.

Et c’est comment ? Une intrigue bien ficelée, un casting adéquat, une ambiance et une imagerie qui lorgnent gentiment vers Hitchcock pour voir s’il y est, le petit « twist » final qui va bien… Dans le genre « polar de la Warner du dimanche soir avant de s’endormir comme un paquet », plutôt le haut du panier.

Phare : oui

Haltère : oui

Femme à poil : dans mes souvenirs, non. Y’a bien la scène « hot » réglementaire entre Gere et Basinger mais elle est stylisée et filmée dans l’obscurité, si bien que l’on devine plus que l’on ne voit.

mercredi 12 février 2025

Intersection (1994), de Mark Rydell

 

Il faut vivre chaque instant comme s’il devait être le dernier

C’est l’histoire d’un architecte (Richard Gere), il est bien emmerdé. Il a une fille et une femme, belle mais froide (la blonde Sharon Stone). Et un jour, il rencontre une jolie journaliste un peu « fofolle » (la rousse Lolita Davidovich) et tombe amoureux d’elle. Alors, la blonde ou la rousse ?

Et il meurt, à la fin ? Oui, comme ça, il n’aura pas à choisir. Même si en fait, il l’avait fait. En plus, chacune des deux meufs a une preuve comme quoi c’est elle qu’il avait choisi (une lettre pour l’une, un message sur répondeur pour l’autre). Et elles ont le tact de ne pas se l’avouer. Comme ça, tout le monde il est content.

C’est l’histoire d’un remake hollywoodien (avec tout ce que cela comporte) de notre Les choses de la vie de Claude Sautet (1970) avec Piccoli et Schneider.

Accident de la route : oui

Femme à poil : un tout petit peu (Davidovich, le haut)

A voir : oui, y’a quand même Sharon dedans

A garder : non, sauf si vous êtes Stone-complétiste