C’est l’histoire d’un cardiologue
américain (Harrison Ford) qui se rend à Paris avec sa femme pour un colloque.
Ils se rendent compte à leur arrivée à l’hôtel qu’ils se sont trompés de valise à l'aéroport.
Puis, alors qu’il prend sa douche, sa femme disparait mystérieusement. Peu aidé
par la police française ni par l’ambassade américaine, le voila contraint de
mener sa propre enquête, malgré la barrière de la langue. Il va alors retrouver
la propriétaire de la valise en sa possession (Emmanuelle Seigner), une jeune
femme mystérieuse qui l’aidera à remonter la piste des kidnappeurs de son
épouse.
J’enchaine avec un film du controversé Polanski, un de ces nombreux grands cinéastes que j’ai trop longtemps délaissés. Ben, mauvaise pioche. Ce n’est certes pas mauvais mais ce n’est pas fou-fou non plus. Ca manque de suspense, de rebondissements, d’action au sens large (pas forcément de courses-poursuites et de fusillades, hein…), limitée ici à une scène dans un parking (premier échange avorté avec les ravisseurs) et une autre sur les toits parisiens. Harrison Ford fait partie, avec Bruce Willis ou Richard Gere, de ses acteurs « mono-expressifs » (d’ailleurs, ils n’ont jamais eu d’Oscar et rarement de nominations). Bref, c’est peut-être aussi dû à mon anhédonie chronique mais pour un film réputé « culte » (?), je m’attendais à plus...