C’est l’histoire de Seth Brundle
(Jeff Goldblum), scientifique excentrique et solitaire, qui a mis au point un
système de téléportation d’une cabine à une autre. Il fait part de cette
découverte à la journaliste Veronica Quaife (Geena Davis) mais lui demande dans un premier temps de
garder ce secret. Le système ne fonctionne que sur les
objets inanimés, jusqu’à ce que Seth parvienne, après un premier essai
infructueux, à téléporter un babouin. Un soir d’ivresse et de déprime, jaloux
de Stathis Borans (John Getz), rédacteur en chef et ancien amant de Veronica,
Seth décide de se téléporter lui-même, sans s’apercevoir qu’une mouche s’est
glissée avec lui dans la cabine.
Merci à Cinéphile Schizophrène qui
a fait naitre en moi le désir (non, ce n’est pas ce que vous croyez…) de revoir
ce film, vu dans mon adolescence, en le mettant à l’honneur sur son blog. Alors
qu’en dire ? Avec une durée d’une heure trente, il ne s’encombre pas de
longueurs inutiles. Forcément, au niveau de l’esthétique, il a terriblement
vieilli. Les effets spéciaux, typiques des années 80 (risibles, donc), rappellent ceux d’Alien et
du clip Thriller de MJ. Tous les clichés sont au rendez-vous : « l’amour est plus fort que les différences » (Davis qui prend dans ses bras un Goldblum
de plus en plus monstrueux. P.S : ils étaient ensemble à l’époque et se
marieront un an plus tard), « j’ai un pied et une main en moins mais j’ai
encore de la force pour tirer » et « achève-moi, je souffre trop »
(snif snif). Pas de quoi cependant m’en faire regretter le visionnage.