vendredi 14 mars 2025

Brazil (1985), de Terry Gilliam

 

C’est l’histoire d’un type sans ambition, coincé entre une mère interventionniste et son emploi au sein du Ministère de l’Information d’un Etat totalitaire dirigé par les machines. Ses rêves, dans lesquels il se transforme en super-héros au secours d’une fée en danger, lui permettent de s’échapper de ce morne quotidien. Mais un jour, dans le cadre de la résolution d’une erreur administrative, il tombe sur la femme de ses rêves.

C’est avec qui ? Des pas ou peu connus : Jonathan Pryce dans le rôle du héros, Katherine Helmond dans celui de sa mère et Kim Greist dans celui de l’élue de son cœur. Mais aussi Bob Hoskins, Michael Palin (oui, le Monty Python bègue d’Un poisson nommé Wanda) et Robert De Niro (toujours bizarre de le voir ailleurs que dans un polar mafieux).

Et c’est bien ? La critique, visionnaire, de ce monde dystopique, déshumanisé, standardisé et mercantile et de l’absurdité de la complexité bureaucratique qui l’accompagne donne lieu à quelques scènes réjouissantes de drôlerie. Viennent s’y greffer une banale amourette et une tentative de rébellion « terroriste ». Par contre, les effets spéciaux et les décors en carton-pâte ont pris un sacré coup de vieux derrière les oreilles (un peu comme dans Total Recall). C’est vrai que les années 80, comme pour la musique, ça vieillit souvent mal. Et ces ailes ridicules du héros dans les rêves…

Mouche : oui

Centrale nucléaire : oui

Femme à poil : presque (Kim Greist, assise de dos)

Up 👍: description visionnaire du monde moderne ; scènes comiques, souvent liées aux excès bureaucratiques et consuméristes

Down 👎: extrêmement daté au niveau des décors et effets spéciaux

2 commentaires:

  1. C'est amusant car j'ai faillit le lancer il y a deux jours mais comme je n'étais pas vraiment en condition, j'ai préféré reporter la projection à plus tard. En tout cas, j'en ai conservé un excellent souvenir.

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