lundi 21 juillet 2025

Hôtel des Amériques (1981), d’André Téchiné

 

« J’aimerais qu’on s’perde et que personne ne nous r’trouve… »

C’est l’histoire d’Hélène (Catherine Deneuve), anesthésiste, qui, un soir, fatiguée au volant, renverse accidentellement Gilles (Patrick Dewaere) dans une rue de Biarritz. A l’occasion de cette rencontre, Gilles va très vite être séduit par le charme fou d’Hélène et être troublé par son comportement. Celle-ci cache en effet un profond traumatisme suite à une précédente histoire d’amour.

Allez, on commence un petit cycle Téchiné, sans forcément... s’échiner (hi hi). Alors dans les séries « ça n’arrive jamais dans la vie mais au cinoche, oui » (le mec qui s’accroche à la nana qui l’a renversé) et « suis-moi j’te fuis, fuis-moi j’te suis », ce film se pose un peu là. On passe de l’appartement à l’hôtel, de la gare au café-restaurant, de l’hôpital à la maison de campagne. Et comme souvent, on ne comprend clairement qu’à peu près deux tiers des dialogues. Du coup, ça devient emmerdant à partir d’environ soixante-dix minutes et il en reste encore vingt derrière. Mais y’a Cathy et Patrick, même s’ils récitaient l’annuaire, ce serait immanquable. Et Biarritz qui, à l’instar de Toulon ou Nice, offre une remarquable constance de ville de droite (et on comprend pourquoi : putain de vue sur la plage et la mer, pour les bâtiments attenants… Le prix du mètre carré, ça doit « douiller »).

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