« Ils m’embarquent !
Je disparais, messieurs-dames. Voilà ce qui arrive quand on n’est pas « économiquement
viable » ! Allez, au revoir tout l’monde ! Au revoir, ne vous
laissez pas faire ! Au revoir tout l’monde, au revoir ! Ne m’oubliez
pas. »
Réalisation : Joel Schumacher
Scénario : Ebbe Roe Smith
Pays : Etats-Unis
Année : 1993
Genre : policier, drame
Avec : Michael Douglas, Robert
Duvall, Barbara Hershey, Rachel Ticotin.
Synopsis : A Los Angeles, sous un
soleil de plomb, un homme d’une cinquantaine d’années, d’apparence d’employé de
bureau mais en réalité chômeur, quitte subitement son véhicule bloqué dans un
embouteillage dans le but de rejoindre sa fille, dont il est divorcé de la
mère, pour fêter son anniversaire. Ayant maille à partir, lors de son parcours,
avec un commerçant asiatique puis des délinquants chicanos, l’inspecteur Prendergast,
à un jour de la retraite, se lance à sa poursuite.
Pourquoi ? Pour Michael Douglas,
cheveux ras et en brosse, qui enchaine bien après Basic Instinct avec ce rôle
ambigu de « gentil méchant » ; pour la musique idoine de James
Newton Howard, un spécialiste des B.O ; pour la scène d'introduction et celles du McDo, du
terrain de golf, du manifestant devant la banque et du vendeur néo-nazi ; parce
qu’une fois n’est pas coutume, une production Warner ne se contente pas du pur
divertissement et propose une réflexion, même sommaire, sur l’état de la
société américaine post-Reagan (pauvreté, mercantilisme…) tout au long du
parcours de cet ancien employé qui se sent déconsidéré et déclassé alors qu’il
a toujours fait ce qu’on lui a demandé (bref, trente ans plus tard, ce serait
un électeur de Trump ou, chez nous, un « gilet jaune »…).
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