C’est l’histoire de Nelly
(Emmanuelle Béart), une jeune femme coincée entre problèmes financiers et un
mari « tire-au-flanc » (Charles Berling). Par l’intermédiaire d’une
amie (Claire Nadeau), elle fait la connaissance d’un retraité aisé, Pierre
Arnaud (Michel Serrault). Celui-ci est en train d’écrire ses mémoires mais peu
à l’aise avec l’informatique, il propose à Nelly de l’engager pour les dactylographier
et lui fait même un gros chèque afin qu’elle puisse régler ses dettes. Une
nouvelle vie commence pour la jeune femme, elle divorce de son mari et
rencontre Vincent (Jean-Hugues Anglade), l’éditeur de M. Arnaud.
Suite et fin de la trilogie
Sautet « dernière manière », après Quelques jours avec moi et Un cœur
en hiver, avec deux Césars à la clé (meilleur réalisateur et meilleur acteur
pour Serrault). Il n’y a pourtant pas de quoi grimper aux rideaux… Tout est
téléphoné, on s’attend à tout avant que ça n’arrive. Les ingrédients d’un film
de Claude Sautet ? Tout d’abord, une brasserie ou un café, élément
indispensable, que le film se déroule à Paris (le plus souvent), à Limoges ou à
Trifouilly-les-Oies. Mettez de bons ou grands acteurs (deux, parfois trois)
autour d’une table, faites-les parler de tout, de rien et surtout d’amour. A un
moment dans le film, il faudra qu’il y ait une dispute, ne serait-ce que pour
réveiller les spectateurs qui se seraient assoupis. Mais n’ayez crainte, tout
finira par un « happy end » ou bien sur une note « douce-amère ».
Bon, et à la fin, il l’a « ken » ? Ben non, vu la différence
d’âge, ça reste une relation purement platonique. Bertrand Blier aurait osé
mais pas le sage Claude Sautet…
P.S : pour info, « Mr. », ça veut dire « Mister ». L’abréviation française de « Monsieur » est « M. ».
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