lundi 7 juillet 2025

Nelly et Mr. Arnaud (1995), de Claude Sautet

 

C’est l’histoire de Nelly (Emmanuelle Béart), une jeune femme coincée entre problèmes financiers et un mari « tire-au-flanc » (Charles Berling). Par l’intermédiaire d’une amie (Claire Nadeau), elle fait la connaissance d’un retraité aisé, Pierre Arnaud (Michel Serrault). Celui-ci est en train d’écrire ses mémoires mais peu à l’aise avec l’informatique, il propose à Nelly de l’engager pour les dactylographier et lui fait même un gros chèque afin qu’elle puisse régler ses dettes. Une nouvelle vie commence pour la jeune femme, elle divorce de son mari et rencontre Vincent (Jean-Hugues Anglade), l’éditeur de M. Arnaud.

Suite et fin de la trilogie Sautet « dernière manière », après Quelques jours avec moi et Un cœur en hiver, avec deux Césars à la clé (meilleur réalisateur et meilleur acteur pour Serrault). Il n’y a pourtant pas de quoi grimper aux rideaux… Tout est téléphoné, on s’attend à tout avant que ça n’arrive. Les ingrédients d’un film de Claude Sautet ? Tout d’abord, une brasserie ou un café, élément indispensable, que le film se déroule à Paris (le plus souvent), à Limoges ou à Trifouilly-les-Oies. Mettez de bons ou grands acteurs (deux, parfois trois) autour d’une table, faites-les parler de tout, de rien et surtout d’amour. A un moment dans le film, il faudra qu’il y ait une dispute, ne serait-ce que pour réveiller les spectateurs qui se seraient assoupis. Mais n’ayez crainte, tout finira par un « happy end » ou bien sur une note « douce-amère ». Bon, et à la fin, il l’a « ken » ? Ben non, vu la différence d’âge, ça reste une relation purement platonique. Bertrand Blier aurait osé mais pas le sage Claude Sautet…

P.S : pour info, « Mr. », ça veut dire « Mister ». L’abréviation française de « Monsieur » est « M. ».

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