samedi 26 juillet 2025

Les voleurs (1996), d'André Téchiné

 

C'est l'histoire de deux frères, que tout oppose et qui se détestent. Et pour cause : l'un, Alex (Daniel Auteuil), est flic tandis que l'autre, Ivan (Didier Bezace), est à la tête d'un gang de voleurs de voitures. Ils ont une liaison avec la même femme, Juliette (Laurence Côte), une jeune délinquante, qui entretient aussi une relation avec Marie (Catherine Deneuve), une prof de philo divorcée. Un soir, un vol organisé par la bande et auquel participe Juliette, contre l'avis de son frère et complice Jimmy (Benoît Magimel), tourne mal et Ivan est abattu. Alex, très mal vu dans sa famille, va mener l'enquête.

Boudiou, les Sarde (Alain à la production, quelques ennuis avec la Justice et Philippe à la musique), ils en ont fait une chiée, de films... Alors là, nous sommes dans la série des films « à quoi ça sert ? ». Pas vraiment de « message », juste une histoire pas trop mal troussée mais sans grand éclat. Laurence Côte baise avec tout le monde et nous montre sa touffe, à la pilosité fournie, ce n'est pourtant pas un sex-symbol... Auteuil, lui, nous montre son fessier (Magimel un peu aussi), après sa partie de jambes en l'air avec la susnommée (ils font ça dans une chambre d'hôtel fenêtres grandes ouvertes. Quand bien même les bâtiments alentours sont relativement lointains, cela se fait-il ?). Par contre, vous ne verrez évidemment pas la paire de loches de Miss Catherine, cachée par Côte lors de leur scène dans une baignoire. Bon, les chattes, les fesses, les seins, t'as rien d'autre à nous causer, ducon ? Ben, pas grand-chose, non. Le film comporte des flashbacks et adopte tantôt le point de vue (voix off) d'Auteuil, tantôt celui de Justin (un jeune d'une dizaine d'années et qui a la tronche de Mark Hollis, feu leader de Talk Talk : coupe au bol, air triste et oreilles décollées), le fils du trafiquant et frère d'Auteuil. Il y a un court passage dans ma ville de Marseille et c'est là où Téchiné voulait faire son film. Mais n'y ayant pas eu ce qu'il souhaitait, il s'est rabattu sur Lyon. C'est ce qu'on apprend, entre autres, dans la laborieuse interview « deux de tension » du réalisateur (des « euh » tous les trois mots...) en bonus du DVD. Bref, Téchiné, pour l'instant, c'est pas glorieux. J'espère avoir plus de chance avec Les Sœurs Brontë, Rendez-vous, J'embrasse pas, Ma saison préférée (Auteuil et Deneuve, encore) et Les roseaux sauvages...

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