mercredi 12 mars 2025

Sixième sens (1999), de M. Night Shyamalan

 

« Et tu en vois souvent ? » - « Tout le temps. Il y en a partout. »

C’est l’histoire d’un psychologue pour enfants qui reste sur un échec patent, un jeune qu’il n’a pas su aider et qui s’est fait sauter le caisson. Alors quand se présente son nouveau patient, un enfant mystérieux et taciturne, il va tout faire pour l’aider, au risque de compromettre son couple. Il s’avère que l’enfant en question est doté d’un curieux pouvoir.

Et il meurt, à la fin ? Ben non puisque… il est mort dès le début.

C’est avec qui ? Bruce « wannabe acteur dramatique » Willis, Toni Collette et un mioche qui avait déjà joué dans Forrest Gump, Haley Joel Osment.

Et c’est bien ? Ouh là, pas revu depuis des années, je ne me souvenais que du « twist » final (spécialité de Shyamalan), forcément… Comment a-t-on pu tomber dans le panneau à l’époque ? C’est mollasson, Willis traverse le film avec deux expressions (petits yeux mi-clos perçants et léger sourire 80% du temps ou inquiétude), le mioche est une tête de mule parfois arrogante, y’a les violons (sans regarder la fiche technique, j’ai deviné que le « score » était l’œuvre de James Newton Howard…), la mère célibataire brave mais dépassée et ces « jump scares » (apparitions soudaines, objets déplacés…) vus et revus ad nauseam… Le village (2004) sera beaucoup plus convaincant et constituera l’acmé de ce réalisateur.

Petits soldats : oui

Pièce de monnaie : oui

Femme à poil : oui mais prenant la douche derrière une porte vitrée donc on voit que dalle

Up 👍: le « twist » final, à la rigueur

Down 👎: bilan très léger pour en faire un classique, perd de son impact au fil du temps

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