mardi 18 février 2025

Barry Lyndon (1975), de Stanley Kubrick

 

C’est l’histoire d’un parvenu qui gravit tous les échelons vers les sommets de la réussite sociale et de l’amour… avant de les redescendre. Grandeur et décadence, ascension puis chute… Bref, c’est l’histoire de Scarface mais au 18ème siècle. Et sauf que là, la perte du gars n’est pas due à la prise de coke ou à la violence inhérente à son milieu mafieux mais à l’accident de cheval de son fils et à l’animosité de son beau-fils.

C’est l’histoire de la version (très) longue des clips Libertine et Pourvu qu’elles soient douces mais sans la touffe et le cul de Mylène Farmer.

C’est avec qui (le premier qui me dit « Vincent Lindon », je lui fous une torgnole) ? Ryan O’Neal et Marisa Berenson.

Et c’est comment ? J’y allais à reculons… Il faut savoir que je développe une allergie à certains genres de films, notamment les films de guerre et… les films historiques à costumes. Ces petits marquis à la gueule enfarinée avec leur catogan, sur fond de musique classique, c’est pas très « rock’n’roll »… Alors trois heures, en plus… Ben finalement, ça se laisse regarder, c’est suffisamment prenant pour que l’ennui ne vienne pas pointer le bout de son nez.

Dès 1975, tel un visionnaire, Stanley Kubrick nous alertait déjà sur les risques des familles « recomposées ».

Moralité : ne vous maquez jamais avec une nana qui a déjà un fils issu d’une précédente union, vous pourriez y perdre une jambe.

Duels : oui

Femme à poil : très peu, deux femmes seins à l’air lors d’une furtive scène d’orgie « soft »

Up 👍: tous les aspects techniques (décors, photographie, lumières, costumes, reconstitution historique…) ; assez « émotionnant » comme histoire

Down 👎: l’époque à laquelle se déroule le film (désolé, c’est peut-être dû à un trauma enfantin lié aux cours d’histoire, j’sais pas…)

2 commentaires:

  1. C'est le Kubrick que j'aime le moins. Visuellement y'a rien à lui reprocher mais bon, ce genre de sujet ne m'inspire rien. Un peu comme Miller's Crossing des frères Coen... auquel je n'ai d'ailleurs pas encore consacré d'article...

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    1. Pas vu ce Coen non plus et pas très intéressé non plus...

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