mardi 15 avril 2025

Tristana (1970), de Luis Buñuel

 

C’est l’histoire de Tristana, une jeune orpheline vivant à Tolède (Espagne), sous la tutelle de son oncle Don Lope. Cet aristocrate aux idéaux anarchistes a néanmoins des principes assez rigides… dont il s’exonère lui-même. Ainsi, il séduit Tristana et lui conseille de vivre librement, en dehors du mariage. Un jour, elle rencontre un jeune peintre italien et ils tombent amoureux.

Y’a qui dedans ? Notre Catherine Deneuve nationale, dans le rôle-titre, retrouve Buñuel après Belle de jour. Fernando Rey, lui, l’aura rarement quitté puisqu’il est rien de moins que l’acteur fétiche du réalisateur espagnol (puis mexicain) et incarne Don Lope. L’Italien Franco Nero complète le trio d’acteurs principaux en interprétant le jeune peintre.

Et c’est bien ? Soyons clair, je n’ai aucune connaissance technique et artistique sur le cinéma, je me contente simplement de donner mon ressenti, forcément subjectif, sur les œuvres, fruit de ma sensibilité, mon histoire voire mon humeur. Je dirais donc que cette histoire m’a suffisamment intéressé, à défaut de me captiver. L’atmosphère générale n’est pas des plus gaies. Les opinions du cinéaste, très marquées à gauche (anti-cléricalisme, notamment), percent via les propos de Rey (l’oncle aristocrate). « Cathy » est assez peu mise en valeur (coiffure, vêtements… Elle finit même amputée d’une jambe !), sauf lors d’une scène où elle exhibe sa poitrine (ne rêvez pas : on ne voit rien) au balcon à la vue d’un jeune sourd-muet médusé. Sinon, c’est un trio amoureux compliqué, le caractère et les sentiments des protagonistes évoluent. C’est assez sombre, dans l’ensemble (ah oui, je l’ai déjà dit). Spoiler : cette Tristana, finalement, c’est une connasse…😄

Béquilles : oui

Cloches : oui

Femme à poil : on aimerait bien mais non

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