C’est l’histoire d’un chirurgien
de province, sous l’Occupation allemande, qui soigne à ses risques et périls
des Résistants. Se sentant menacé par la milice, il décide de mettre à l’abri
sa femme et sa fille dans son château situé à la campagne. Un jour, allant les retrouver,
il y découvre l’horreur…
Y’a qui dedans ? L’un des plus grands acteurs français, Philippe Noiret et l’une des plus belles actrices de l’histoire du cinéma (même s’il y en a quelques-unes), Romy Schneider, qui nous a quitté il y a 43 ans jour pour jour à… 43 ans, sans que son corps sans vie ne soit autopsié (« pour ne pas casser le mythe », dixit le magistrat chargé de l’enquête à l’époque). Jean Bouise joue quant à lui l’ami de ce couple mythique.
Et c’est comment ? Effectivement, un choc. Voilà donc l’un des deux récipiendaires du « César des Césars » en 1985 (Cyrano de Bergerac sera le second dix ans plus tard) et premier lauréat de l’illustre cérémonie en 1976. En s’inspirant du massacre d'Oradour-sur-Glane du 10 juin 1944, Robert Enrico nous emmène dans les tréfonds de la barbarie « humaine » (sic). A ce propos, il serait intéressant de répertorier, dans l’histoire du cinéma, le nombre de films ayant pour cadre et/ou intrigue (principale ou connexe) la Seconde guerre mondiale, ce doit être impressionnant, surtout par rapport au premier conflit mondial, beaucoup moins traité en comparaison (arrêtez-moi si je me trompe)… On en viendrait à se demander de quoi ces films auraient parlé si elle n’avait pas eu lieu (fin de la parenthèse). Pour en revenir au film, de mémoire et en exceptant les films d’horreur (et encore), le supplice enduré par Romy est sans doute parmi ce à quoi de plus immonde, atroce et révoltant j’ai pu assister en tant que spectateur, avec Irréversible et le final de Casino. Le procédé est désormais connu : faire commettre les pires saloperies par les « méchants » (un pur euphémisme, ici) pour pouvoir « justifier » de leur faire subir pareil sort en guise de punition. Un peu facile et faisant appel aux instincts humains les plus bas (« loi du talion »). Le film entremêle scènes de grande violence (la vengeance de Noiret, qui exécute un à un les SS auteurs du massacre) et flashbacks sur ses moments forts passés avec sa femme et sa fille, contraste revendiqué par le réalisateur.
Vieux fusil : ben oui
Lance-flammes : oui
Femme à poil : non
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