mardi 27 mai 2025

Le pigeon (1958), de Mario Monicelli

 

C’est l’histoire de Cosimo, un petit malfrat qui prévoyait de monter un casse avec sa bande. Manque de bol, il se fait coffrer alors qu’il tentait de voler une voiture. Ses complices cherchent alors un « pigeon » au casier judiciaire vierge qui s’accusera du vol contre une somme d’argent pour faire sortir Cosimo de prison. Peppe, boxeur raté criblé de dettes, accepte. Mais celui-ci a vent du plan de Cosimo et décide, une fois libéré, de le « griller » en organisant lui-même le casse avec sa bande.

C’est avec qui ? Des déjà vedettes du cinéma italien (Vittorio Gassman, Marcello Mastroianni, « Totò », Renato Salvatori) et la quasi-débutante Claudia Cardinale.

Et c’est bien ? Oui. C’est qu’au cinoche comme au foot, il faut toujours compter avec les « ritals ». Surtout pour les comédies locales, dont ce Pigeon est l’un des premiers succès du genre. Cette bande de « pieds nickelés », volontiers gaffeurs et se méfiant (à juste titre) les uns des autres, est bidonnante, en particulier Carlo Pisacane, chétif au crâne dégarni, qui passe son temps à s’empiffrer aux moments les plus inopportuns, se faisant rabrouer par ses collègues. Vous l’aurez deviné, le casse ne se déroule pas du tout comme prévu (c’est pas drôle, sinon) et nos « héros » devront faire face aux pires impondérables. La chute finale est inattendue et poilante elle aussi. Le film a fait l’objet de suites (notamment Hold-up à la milanaise, réalisé dès l’année suivante) et de remakes, preuve de son importance.

« Pastasciutta » : oui

Tramway : oui

Femme à poil : non

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire