C’est l’histoire de Frank Pierce (Nicolas
Cage), ambulancier de nuit à Manhattan, dépressif et en plein burn-out. Victime
d’hallucinations (les fantômes des personnes qu’il n’a pas pu sauver), il ne
parvient pas à se faire renvoyer. Un soir, Frank et son coéquipier Larry (John
Goodman) sont appelés pour l’arrêt cardiaque d’un homme âgé. Il va alors se
lier d’amitié avec Mary (Patricia Arquette), la fille de la victime.
Putain de film chiant, ma parole…
Les années 90 furent une période faste pour Nicolas Cage (neveu du réalisateur
Francis Ford Coppola), acteur qui n’a pourtant rien d’exceptionnel et souvent
dans l’outrance, entre Oscar du meilleur acteur (Leaving Las Vegas de Mike
Figgis en 1995), blockbusters (Rock, Les ailes de l’enfer) et films de grands
cinéastes (Sailor et Lula de David Lynch, Volte-face de John Woo, Snake Eyes de
Brian De Palma). Et donc ce A tombeau ouvert de Martin Scorsese. Scorsese, je n’ai
pas tout vu mais j’ai du mal. Du moins, ses films sur la Mafia (Les affranchis,
Casino, Les infiltrés). Les déferlements de violence et De Niro ou Pesci débitant
à la chaine des « fuck » et autres « motherfucker », merci
bien mais c’est pas possible. Raging Bull, After hours, La couleur de l’argent
et Les nerfs à vif, ça passe plus ou moins. Mais reste surtout Taxi Driver,
évidemment. Ici, c’est vraiment casse-noisettes, totalement inintéressant. Comme
chez Tarantino, on a parfois l’impression d’être devant un juke-box tant la
musique (blues, rock, soul, as always…) est omniprésente, censée booster une
mise en scène qui n’en a pourtant pas besoin. On suit Cage, de tous les plans,
entre descentes dans les bas-fonds new-yorkais peuplés de paumés, clodos, junkies
et autres prostituées, retours à l’hôpital débordé par l’afflux constant de
nouvelles victimes et scènes plus intimistes avec Arquette. Si vous avez deux
heures à perdre…
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