jeudi 9 octobre 2025

A tombeau ouvert (1999), de Martin Scorsese

 

C’est l’histoire de Frank Pierce (Nicolas Cage), ambulancier de nuit à Manhattan, dépressif et en plein burn-out. Victime d’hallucinations (les fantômes des personnes qu’il n’a pas pu sauver), il ne parvient pas à se faire renvoyer. Un soir, Frank et son coéquipier Larry (John Goodman) sont appelés pour l’arrêt cardiaque d’un homme âgé. Il va alors se lier d’amitié avec Mary (Patricia Arquette), la fille de la victime.

Putain de film chiant, ma parole… Les années 90 furent une période faste pour Nicolas Cage (neveu du réalisateur Francis Ford Coppola), acteur qui n’a pourtant rien d’exceptionnel et souvent dans l’outrance, entre Oscar du meilleur acteur (Leaving Las Vegas de Mike Figgis en 1995), blockbusters (Rock, Les ailes de l’enfer) et films de grands cinéastes (Sailor et Lula de David Lynch, Volte-face de John Woo, Snake Eyes de Brian De Palma). Et donc ce A tombeau ouvert de Martin Scorsese. Scorsese, je n’ai pas tout vu mais j’ai du mal. Du moins, ses films sur la Mafia (Les affranchis, Casino, Les infiltrés). Les déferlements de violence et De Niro ou Pesci débitant à la chaine des « fuck » et autres « motherfucker », merci bien mais c’est pas possible. Raging Bull, After hours, La couleur de l’argent et Les nerfs à vif, ça passe plus ou moins. Mais reste surtout Taxi Driver, évidemment. Ici, c’est vraiment casse-noisettes, totalement inintéressant. Comme chez Tarantino, on a parfois l’impression d’être devant un juke-box tant la musique (blues, rock, soul, as always…) est omniprésente, censée booster une mise en scène qui n’en a pourtant pas besoin. On suit Cage, de tous les plans, entre descentes dans les bas-fonds new-yorkais peuplés de paumés, clodos, junkies et autres prostituées, retours à l’hôpital débordé par l’afflux constant de nouvelles victimes et scènes plus intimistes avec Arquette. Si vous avez deux heures à perdre…  

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