« Dis donc, tu n’aurais
pas dans tes réserves un très grand Cognac pourri capitaliste ? »
C’est l’histoire de Iouri (Christian Clavier), dissident soviétique et de sa fiancée, la célèbre chanteuse rock Tatiana Fédorova (Agnès Soral). Lors d’un concert à Kiev en 1984, ils reçoivent la visite des parents de Tatiana, qui sont poursuivis par le KGB. Iouri fait alors appel à son beau-frère, Igor Tataïev (Philippe Noiret), directeur de l'hôtel Tolstoï à Moscou, pour leur venir en aide, celui-ci jouissant de relations haut placées avec des membres du Parti Communiste.
Trois ans après Papy fait de la
résistance, trois ans avant la chute du Mur de Berlin et cinq avant la dislocation
de l’URSS, sort ce Twist again à Moscou qui reprend le concept du film à (très)
gros budget avec casting mêlant « vieille garde » (Philippe
Noiret, Bernard Blier, Jacques François…) et « jeunes loups » (Christian
Clavier, Martin Lamotte, tous deux coscénaristes, Agnès Soral). Mais avec
beaucoup moins de bonheur. Et sachant que Papy… était déjà en deçà du Père Noël
et autres Bronzés, pièces maitresses du Splendid, cela situe l’étendue des dégâts.
L’absence de gags vraiment marquants (seuls Blier et François, en hauts
dignitaires du régime, surnagent et nous arrachent un sourire) plombe ces aventures
rocambolesques tournées en ex-Yougoslavie (Belgrade en particulier) et (un peu)
en Savoie. Ne restent alors que la caricature, facile, du régime soviétique et la
condescendance toute occidentale vis-à-vis du folklore local (musique russe vue
comme désuète). Une grosse déception.
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