C’est l’histoire d’Allegra Geller
(Jennifer Jason Leigh), conceptrice de jeux vidéo, qui présente sa dernière
création à un groupe de joueurs. Ceux-ci sont reliés à un monde virtuel grâce à
une console appelée « pod » directement connectée à leur système
nerveux via un « bioport », un trou percé à la base de leur dos. La
démonstration tourne au cauchemar.
David Cronenberg a réalisé avec
eXistenZ le premier film porno d’un nouveau genre. En effet, Jennifer Jason
Leigh et Jude Law se sont fait greffer un second trou du cul, un peu plus haut
que le premier. Jude Law lui fait un anulingus tandis qu’elle introduit un
connecteur de forme oblongue dans celui de son partenaire. Trêve de plaisanterie,
je n’ai pas du tout aimé ce film. Déjà, il ressemble à une série B. Vous me
direz, il en existe de bonnes, d’accord. Mais « l’intrigue » m’est
passée au-dessus de la tête dès les premières minutes. Il est vrai que l’univers
des jeux vidéo m’est étranger. On assiste donc à des va-et-vient (merde, je
recommence, quel obsédé…) entre réalité et virtualité, avec du grand n’importe
quoi (Jude Law qui fabrique un révolver avec la carcasse de ce qui semble être
un lapin, les mains pleines de gras) et le (double) « twist » final
qui va bien. Cela m’a un peu fait penser, mais en beaucoup moins bien, à
Inception, qui joue lui aussi sur la confusion entre mondes réel et virtuel. Je me
demande ce que Jennifer Jason Leigh est venue faire dans cette galère, si ce n’est
pour pouvoir dire « j’ai tourné avec Cronenberg »... J’ai quelques
autres films sur ma liste mais comme pour Lynch, ça sent le réalisateur pas
fait pour moi…
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