mardi 23 septembre 2025

A history of violence (2005), de David Cronenberg

 

C’est l’histoire… de la violence. Plus précisément celle dont use Tom Stall (Viggo Mortensen), paisible citoyen de la petite ville de Millbrook dans l'Indiana, pour mettre hors d’état de nuire deux tueurs qui s’apprêtaient à braquer son petit restaurant et y commettre un carnage. Devenu une célébrité locale pour cet acte de bravoure, il reçoit la visite dans son établissement de Fogarty (Ed Harris), un mafieux partiellement défiguré à l’œil gauche, qui croit reconnaître en lui Joey, un ancien adversaire. Tom va devoir se replonger dans son passé sans éveiller les soupçons de sa famille.

Acteur est un drôle de métier qui pourra vous amener à simuler une scène d’amour (de sexe, quoi) dans des escaliers. Comme ici Viggo Mortensen (qui nous montre pour l’occasion son fessier dénudé) et Maria Bello (j’espère qu’ils s’en sont sortis sans bleu…). Une scène censée montrer que bien que se sentant trahie par Mortensen, Bello l’a toujours « dans la peau » et lui aussi (attention message : sexe et violence font souvent bon ménage). A history of violence porte bien son titre et se permet même le « luxe » de briser un tabou lors des premières minutes : un meurtre d’enfant (heureusement seulement suggéré). Cronenberg délaisse l’horreur et le fantastique pour un thriller de facture assez classique. Flingues, hémoglobine, mensonge, rédemption et valeurs familiales traditionnelles au menu de ce métrage. Il y a même la petite choupinette aux cheveux blonds comme les blés qui met un couvert pour son pôpa quand celui-ci revient à la maison (comme c’est mimi…), espérant être pardonné, lors de la scène de repas finale, certes émouvante et bien interprétée. 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire