C’est l’histoire… de la violence.
Plus précisément celle dont use Tom Stall (Viggo Mortensen), paisible citoyen de
la petite ville de Millbrook dans l'Indiana, pour mettre hors d’état de nuire deux
tueurs qui s’apprêtaient à braquer son petit restaurant et y commettre un carnage.
Devenu une célébrité locale pour cet acte de bravoure, il reçoit la visite dans
son établissement de Fogarty (Ed Harris), un mafieux partiellement défiguré à l’œil
gauche, qui croit reconnaître en lui Joey, un ancien adversaire. Tom va devoir
se replonger dans son passé sans éveiller les soupçons de sa famille.
Acteur est un drôle de métier qui
pourra vous amener à simuler une scène d’amour (de sexe, quoi) dans des
escaliers. Comme ici Viggo Mortensen (qui nous montre pour l’occasion son
fessier dénudé) et Maria Bello (j’espère qu’ils s’en sont sortis sans bleu…). Une
scène censée montrer que bien que se sentant trahie par Mortensen, Bello l’a
toujours « dans la peau » et lui aussi (attention message : sexe
et violence font souvent bon ménage). A history of violence porte bien son titre
et se permet même le « luxe » de briser un tabou lors des
premières minutes : un meurtre d’enfant (heureusement seulement suggéré). Cronenberg
délaisse l’horreur et le fantastique pour un thriller de facture assez classique.
Flingues, hémoglobine, mensonge, rédemption et valeurs familiales
traditionnelles au menu de ce métrage. Il y a même la petite choupinette aux cheveux
blonds comme les blés qui met un couvert pour son pôpa quand celui-ci revient à
la maison (comme c’est mimi…), espérant être pardonné, lors de la scène de
repas finale, certes émouvante et bien interprétée.
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