« Vous n’êtes pas un sale
con, Mark. Mais vous vous donnez un mal fou pour l’être. »
C’est l’histoire, adaptée pour le cinoche, de ce sale con (et plus si affinités) de Mark Zuckerberg (Jesse Eisenberg), son invention à la con de Facebook et ses deux procès intentés par ses sales cons d’anciens camarades d’Harvard (Andrew Garfield, Armie Hammer), qui l’accusent de les avoir grugés.
Seul Fincher anté – Gone girl que
je n’avais pas encore vu, on peut dire que j’y allais à reculons : les
réseaux sociaux, la finance, les libertariens U.S, les « investisseurs »
et autres « milliardaires virtuels », tout c’que j’aime… Mais comme c’est
l’un des maitres modernes de la mise en scène derrière la caméra… Ça commence
bien : cinq minutes de palabres, dans le brouhaha d’un pub, entre
Zuckerberg, qui parle comme une mitraillette et sa copine, qui le largue. Point
de départ de la vengeance du gus via son blog puis d’une idée de votes en ligne
pour élire la plus belle étudiante du campus par duels successifs. La suite est
plus ou moins connue : fort de ce premier succès, Zuckerberg est engagé
comme programmateur par les jumeaux Winklevoss pour un projet de site de
rencontres mais se la joue finalement perso avec son pote Eduardo Saverin. Personnages
et univers détestables, enjeu limité, un ensemble sauvé par la structure non
linéaire (flashbacks) et la réalisation toujours chiadée et « high-tech »
(montage, musique) de Fincher.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire