« A quoi bon vivre si t’as
pas de queue ? »
C’est l’histoire de… « Donnie » Darko (Jake Gyllenhaal), ado intelligent mais souffrant de somnambulisme et d'hallucinations et suivi par une psychiatre. Un réacteur d’avion s’écrase sur sa chambre mais il échappe à la mort, ayant quitté les lieux précédemment sur les conseils de Frank, une créature imaginaire qui ressemble à un lapin géant. Celui-ci lui annonce que la fin du monde aura lieu dans exactement 28 jours, 6 heures, 42 minutes et 12 secondes.
De Richard Kelly, j’avais
beaucoup aimé The Box (2009, avec Cameron Diaz) mais n’ai tenu que 45 minutes
devant l’incompréhensible et trop déjanté Southland Tales (2006). « Le
film culte des années 2000 », indique fièrement la jaquette de ce Donnie
Darko. Jamais bon signe, ce genre d’accroche. Mais bon, les années 2000 ayant
été ce qu’elles furent (c’est-à-dire globalement merdiques mais idylliques
comparées à maintenant), c’est finalement raccord. Bon, alors là je suis allé
au bout mais j’ai encore rien capté… Apparemment, une histoire de mondes
parallèles, de prémonitions, de voyage dans le temps. Le film souffre de l’univers
qu’il dépeint : les campus étudiants, avec des ados qui ont une bite en
guise de cerveau et les banlieues pavillonnaires U.S, les drapeaux partout, les
allusions à Dieu, toussa toussa. Et bande sonore ad hoc (new wave ou rock « héroïque »
des 80’s, la reprise ratée en piano-voix larmoyante du Mad World de Tears for
Fears par Gary Jules…). On se consolera avec la réalisation, qualitative, et les
quelques piques contre les « grenouilles de bénitier » conservatrices.
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