lundi 13 octobre 2025

Donnie Darko (2001), de Richard Kelly

 

« A quoi bon vivre si t’as pas de queue ? »

C’est l’histoire de… « Donnie » Darko (Jake Gyllenhaal), ado intelligent mais souffrant de somnambulisme et d'hallucinations et suivi par une psychiatre. Un réacteur d’avion s’écrase sur sa chambre mais il échappe à la mort, ayant quitté les lieux précédemment sur les conseils de Frank, une créature imaginaire qui ressemble à un lapin géant. Celui-ci lui annonce que la fin du monde aura lieu dans exactement 28 jours, 6 heures, 42 minutes et 12 secondes.

De Richard Kelly, j’avais beaucoup aimé The Box (2009, avec Cameron Diaz) mais n’ai tenu que 45 minutes devant l’incompréhensible et trop déjanté Southland Tales (2006). « Le film culte des années 2000 », indique fièrement la jaquette de ce Donnie Darko. Jamais bon signe, ce genre d’accroche. Mais bon, les années 2000 ayant été ce qu’elles furent (c’est-à-dire globalement merdiques mais idylliques comparées à maintenant), c’est finalement raccord. Bon, alors là je suis allé au bout mais j’ai encore rien capté… Apparemment, une histoire de mondes parallèles, de prémonitions, de voyage dans le temps. Le film souffre de l’univers qu’il dépeint : les campus étudiants, avec des ados qui ont une bite en guise de cerveau et les banlieues pavillonnaires U.S, les drapeaux partout, les allusions à Dieu, toussa toussa. Et bande sonore ad hoc (new wave ou rock « héroïque » des 80’s, la reprise ratée en piano-voix larmoyante du Mad World de Tears for Fears par Gary Jules…). On se consolera avec la réalisation, qualitative, et les quelques piques contre les « grenouilles de bénitier » conservatrices.    

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