dimanche 28 septembre 2025

Les promesses de l’ombre (2007), de David Cronenberg

 

« Londres est la ville des putains et des pédales. »

C’est l’histoire d’Anna (Naomi Watts), sage-femme à l'hôpital Trafalgar de Londres, qui récupère le journal intime de Tatiana, une adolescente russe décédée au service des urgences en donnant naissance à une petite fille. Ce journal étant écrit en russe, elle en demande la traduction à sa mère et son oncle, espérant y trouver des informations sur la famille de la défunte. Une carte trouvée à l’intérieur du carnet la mène parallèlement sur la piste d’un luxueux restaurant, le Trans-Siberian. Cet établissement est en réalité dirigé par le chef de la mafia russe.

Thriller sombre, malsain (viol, prostitution…) et (inutilement) hyper-violent, d’entrée de jeu (gorge tranchée, accouchement sanglant). Pas grand-chose à redire sur l’interprétation, avec un Vincent Cassel toujours à l’aise dans les univers glauques et déjantés (La haine, Irréversible…) ni même sur l’histoire mais plutôt sur le déferlement d’hémoglobine et les invraisemblances (le combat dans un hammam entre un Viggo Mortensen nu comme un ver et deux malabars armés de couteaux ; le baiser sur la bouche qu’il échange à la fin avec Naomi Watts sans qu’elle le repousse, quand bien même elle ait compris qu’il avait « bon fond »...).

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