C’est l’histoire d’un mec, Robert
Thorn (Gregory Peck), ambassadeur des Etats-Unis au Royaume-Uni, il est
incapable d’annoncer à sa meuf Katherine (Lee Remick) que leur enfant est
mort-né après l’accouchement. Alors il adopte un orphelin et le fait passer
pour leur fils. Mais y’a un blème : celui-ci est né à 6 heures, le 6ème
jour du 6ème mois (un 6 juin, donc) et des phénomènes étranges et
tragiques se produisent…
Le contexte : lendemain de
victoire (aux forceps) en Ligue des Champions contre Newcastle (fait assez rare
pour être souligné) et arrivée en fin de crève ca-ra-bi-née (Covid ?
Pourtant, à part ma mère le week-end, je vois dégun… Ou alors dans les magasins
ou les transports de cette ville de bras cassés et traîne-savate comme moi ?).
Quoi de mieux, dès lors, en cet après-midi ensoleillé mais frisquet, que de s’installer
devant son petit écran et insérer dans son lecteur un DVD emprunté à l’une de
ses médiathèques municipales, dans l’espoir de vivre l’agréable sensation de la
découverte d’un bon film ? Bingo, c’est bien le cas. De Richard Donner, je
ne connaissais que sa collaboration avec Mel Gibson (la franchise L’arme fatale
et son trio Gibson – Glover – Pesci insupportable de cabotinage, Maverick et
Complots). Au cinéma comme en musique, on ne fait que refaire ce qui a déjà été
fait les décennies précédentes, alors autant aller directement « à la
source ». Tous ces films d’horreur ou fantastiques des 70’s et des 80’s, de
tueurs en série ou de maisons hantées, sont les parents des productions qui pullulent
chaque année sur nos écrans depuis le nouveau millénaire (et même un peu
avant). Celui-ci est si emblématique qu’il a donné suite à… des suites, remake
et autres « préquelle ». Clairement, sa réputation n’est pas usurpée,
c’est du tout bon. Le genre qui sait maintenir la tension d’un bout à l’autre,
sans scènes inutiles, on va… droit au but (pour rester dans le registre footballistique
et fidèle à la devise de mon club). Alors d’accord, des fois, on devine très
vite ce qui va arriver (la meuf qui monte sur une chaise pour décrocher un truc
alors qu’elle est à l’étage, risqué…). Et encore une occase pour chier sur l’Eglise ?
Un peu, mais quand même moins que L’exorciste où, de mémoire, la possédée
dégueulait un liquide verdâtre sur le prêtre et sa Bible. Et faut quand même se
taper l’eschatologie de ces putains de religions qui nous ont toujours pourri l’existence
à travers les siècles. Mais sinon, rien à redire, réalisation, interprétation,
musique, c’est au poil. Y’a même le petit « twist » final qui va
bien. Tiens, tout ça m’a donné envie de réécouter l’hymne de ces satanistes de
supermarché de la « Vierge de fer » (je déconne mais je ne peux pas m’empêcher
de les aimer, c’est on ne peut plus Madeleine de Proust, ça)...

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