mercredi 26 novembre 2025

La malédiction (1976), de Richard Donner

 

C’est l’histoire d’un mec, Robert Thorn (Gregory Peck), ambassadeur des Etats-Unis au Royaume-Uni, il est incapable d’annoncer à sa meuf Katherine (Lee Remick) que leur enfant est mort-né après l’accouchement. Alors il adopte un orphelin et le fait passer pour leur fils. Mais y’a un blème : celui-ci est né à 6 heures, le 6ème jour du 6ème mois (un 6 juin, donc) et des phénomènes étranges et tragiques se produisent…

Le contexte : lendemain de victoire (aux forceps) en Ligue des Champions contre Newcastle (fait assez rare pour être souligné) et arrivée en fin de crève ca-ra-bi-née (Covid ? Pourtant, à part ma mère le week-end, je vois dégun… Ou alors dans les magasins ou les transports de cette ville de bras cassés et traîne-savate comme moi ?). Quoi de mieux, dès lors, en cet après-midi ensoleillé mais frisquet, que de s’installer devant son petit écran et insérer dans son lecteur un DVD emprunté à l’une de ses médiathèques municipales, dans l’espoir de vivre l’agréable sensation de la découverte d’un bon film ? Bingo, c’est bien le cas. De Richard Donner, je ne connaissais que sa collaboration avec Mel Gibson (la franchise L’arme fatale et son trio Gibson – Glover – Pesci insupportable de cabotinage, Maverick et Complots). Au cinéma comme en musique, on ne fait que refaire ce qui a déjà été fait les décennies précédentes, alors autant aller directement « à la source ». Tous ces films d’horreur ou fantastiques des 70’s et des 80’s, de tueurs en série ou de maisons hantées, sont les parents des productions qui pullulent chaque année sur nos écrans depuis le nouveau millénaire (et même un peu avant). Celui-ci est si emblématique qu’il a donné suite à… des suites, remake et autres « préquelle ». Clairement, sa réputation n’est pas usurpée, c’est du tout bon. Le genre qui sait maintenir la tension d’un bout à l’autre, sans scènes inutiles, on va… droit au but (pour rester dans le registre footballistique et fidèle à la devise de mon club). Alors d’accord, des fois, on devine très vite ce qui va arriver (la meuf qui monte sur une chaise pour décrocher un truc alors qu’elle est à l’étage, risqué…). Et encore une occase pour chier sur l’Eglise ? Un peu, mais quand même moins que L’exorciste où, de mémoire, la possédée dégueulait un liquide verdâtre sur le prêtre et sa Bible. Et faut quand même se taper l’eschatologie de ces putains de religions qui nous ont toujours pourri l’existence à travers les siècles. Mais sinon, rien à redire, réalisation, interprétation, musique, c’est au poil. Y’a même le petit « twist » final qui va bien. Tiens, tout ça m’a donné envie de réécouter l’hymne de ces satanistes de supermarché de la « Vierge de fer » (je déconne mais je ne peux pas m’empêcher de les aimer, c’est on ne peut plus Madeleine de Proust, ça)...     

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