dimanche 26 octobre 2025

Sexcrimes (1998), de John McNaughton

C'est l'histoire d'un mec, Sam Lombardo (Matt Dillon), conseiller d'orientation d'un lycée dans la région de Miami, il est accusé de viol par deux jeunes pouffes du campus : l'une issue d'une famille riche (Denise Richards), l'autre d'un milieu populaire, en marge de la société (Neve Campbell). Pour sa défense, il engage un avocat (Bill Murray). Mais en fait, c'était pas vrai, elles ont menti, les garces. En guise de dédommagement, il touche un beau pactole de la famille de l'étudiante friquée. Mais en fait, il était complice avec cette dernière... et aussi avec la plouque. Le détective Ray Duquette (Kevin Bacon) sent l'entourloupe et les soupçonne. Mais en fait...

Encore une pièce dans le juke-box de la nostalgie « Gen X »... Trop de « twist » tue-t-il le « twist » ? J'en ai dénombré pas moins de six ou sept. Le film surfe très... vaguement (surf, vague, humour...) sur la mode du thriller sexuel et des films d'ados (les jeunettes Neve Campbell et Denise Richards, révélées respectivement dans Scream et Starship Troopers) alors en vogue. A l'instar d'un Usual Suspects et des Shyamalan (mais davantage encore que ceux-ci, car tout de même moins bon), il perd fatalement de son attrait dès le second visionnage puisque son principal atout, les surprises, est alors éventé. Kevin Bacon nous montre sa saucisse et ses œufs (joli !) au détour d'une scène sous la douche. Il faut rester pendant le générique de fin car quelques détails (secondaires, toutefois) de l'intrigue y sont révélés. 

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