« Merde, un clebs… J’ai
horreur des clebs. »
C’est l’histoire… d’une dizaine d’histoires : l’aventure de trois dragueurs invétérés ; les difficultés d’un interprète entre un dictateur africain et le président de l’URSS ; un couple d’astronautes se dispute, compromettant sa mission ; un journaliste rencontre une habitante parisienne qui s’est adaptée au changement de population de son quartier ; un couple de paysans donne sa vision de la « révolution sexuelle » pour une interview télévisée ; un étudiant s’avère incapable de faire de la peine à l’une ou l’autre de ses maitresses, l’une de Paris, l’autre de Rouen ; un journaliste français de l’Humanité rend visite à son cousin russe derrière le « rideau de fer » ; un homme qui espérait passer une nuit d’amour avec sa conquête en est empêché par le chien de celle-ci.
Bon ben, le Splendid et assimilés (sans Blanc, Lhermitte et Moynot), passés les coups de maitre des Bronzés et du Père Noël, ça ne « pisse » décidément pas bien loin… Les films à sketches sont bien souvent inégaux, celui-ci ne déroge pas à la règle. Guère de raisons de se réjouir, ici. Paris sera toujours Paris, où Josiane Balasko, visiblement seule Française « de souche » (si cette expression a un sens…) résidant encore dans un quartier parisien désormais peuplé quasi exclusivement d’immigrés africains, parle arabe, appelle son fils Mohamed plutôt que Jean-Michel, porte un tchador et dont le mari s’est converti à l’Islam, fait se pâmer tous les « droitardés mentaux » ayant actuellement le vent en poupe un peu partout en Occident (voire ailleurs), dans certains médias, sur la « toile » (qu’ils « tapissent » de leur hargne et de leur bêtise et inculture crasses) et naturellement dans les urnes (un tiers des votants chez nous, même un peu plus si on y ajoute ceux de la secte zemmourienne et des « Républicains », qui sont les mêmes en plus âgés et plus friqués). Il n’en fallait pas plus pour qu’ils y voient la confirmation de leur prémonition (passant sous silence le « twist » final où Jugnot, résident d’un autre quartier parisien, apparaît accoutré en… chinois) : dès 1985 et bien avant notre grand prophète Eric (lui-même pourtant très communautariste), ce film nous alertait sur le terrible danger des « invasions barbares » qui nous guettait. Le « problème » ne date donc pas d’hier. Ce sketch est quoi qu’il en soit loin d’être le meilleur du lot. Un titre qui se jouerait plutôt entre Les âmes mortes et son amusant « twist » final (même si Jugnot en fait des tonnes) avec un Lamotte interprétant un exécutant zélé du régime communiste (soit un rôle proche de celui qu’il incarnera un an plus tard dans Twist again à Moscou), Le meilleur ami de l'homme, où Clavier est contrarié dans sa tentative de « conclure » avec Anémone par la présence du chien de cette dernière et surtout Le sixième sens (mon préféré, même si on en voit arriver l’issue de loin), dans lequel Lamotte ne parvient pas à se séparer de l’une ou l’autre de ses amoureuses (Chazel et Anémone). Les autres sketches sont poussifs ou anecdotiques. Plutôt des « tranches de vide », en somme…

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