« Mais arrête tes
conneries, j’en ai vu des plus grosses que toi. » - « Où ça, au
cirque ? »
C’est l’histoire de Bernard (Michel Blanc), médecin qui se fait subitement plaquer par sa femme, en partance pour Lausanne. Vivant mal cet épisode, il emménage dans une résidence habitée par des célibataires. C’est ainsi qu’il fait la connaissance de sa voisine de palier Nadine (Anémone), jeune photographe de mode, celle-ci faisant un malaise dans l’ascenseur de l’immeuble. Elle aussi traverse une mauvaise passe sentimentale avec son compagnon Terry (Christophe Malavoy).
Allez, un peu de légèreté pour
oublier le monde ignominieux dans lequel nous évoluons (ou tentons de le faire, pour les moins doués d’entre nous). Bon ben là, « légèreté » est à
prendre dans tous les sens du terme… C’est effectivement très « léger »,
le film ne fait même pas les quatre-vingt-dix minutes réglementaires, c’est dire
combien les scénaristes (Leconte, Blanc et un certain Joseph Morhaim) ont été
assez peu inspirés. A la lecture du synopsis, on comprend assez vite ce qu’il
va advenir, non ? Petit suspense toutefois, que je ne dévoilerai pas :
alors, nos deux célibataires largués finiront-ils ensemble ? Pauvre en
gags, accusant le poids des ans (horrible chanson du générique de début, bien
dans une veine variét’ 80), Ma femme s’appelle reviens est tout juste sauvé par
quelques répliques et son duo d’acteurs principaux, les deux plus sympathiques
de la troupe du Splendid (ou assimilés), qui en sont aussi à ce jour les deux
seuls disparus (ce sont toujours les meilleurs qui partent les premiers…).
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