mardi 10 juin 2025

Femmes au bord de la crise de nerfs (1988), de Pedro Almodóvar

 

C’est l’histoire de Pepa (Carmen Maura), amoureuse d’Iván (Fernando Guillén), qui s’apprête à la quitter. Tous deux travaillent comme acteurs de doublage. Pepa découvre l’existence de Lucía (Julieta Serrano), ex d’Iván, tout juste sortie d’hôpital psychiatrique. Ayant mis son appartement en location, elle reçoit la visite d’un couple intéressé : Carlos (Antonio Banderas), qui n’est autre que le fils… d’Iván et Lucía, et sa compagne Marisa (Rossy de Palma). Comme si cela ne suffisait pas, son amie Candela (María Barranco) se pointe aussi chez elle, ayant découvert que son petit ami était en réalité un… terroriste chiite !

Mon troisième Almodóvar et mon préféré, de loin. Talons aiguilles mériterait peut-être un nouveau visionnage (vu il y a quelques années, bof bof) et Kika, bien que pas mal, comportait deux scènes de cul un peu longuettes. Ici, on retrouve ce qui semble être deux constantes de son cinéma : les couleurs pétaradantes et les femmes, fortes, elles aussi « hautes en couleur » et, il faut bien le dire, un peu « têtes à claques ». On suit avec jubilation les aventures pleines de rebondissements de Carmen Maura (vue aussi chez nous, notamment dans Le bonheur est dans le pré de Chatiliez ou Alliance cherche doigt de Mocky), confrontée à ses peines de cœur et sur laquelle le sort et les problèmes semblent s’acharner. Scénario astucieux (les imbrications entre les personnages) et mise en scène suffisamment rythmée. Pas forcément à conserver (quoique…) mais visionnage vivement conseillé si vous aimez les comédies romantiques cocasses.

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