mercredi 6 août 2025

La vie et rien d’autre (1989), de Bertrand Tavernier

 

C’est l’histoire d’Irène (Sabine Azéma), une « femme du monde », qui parcourt la France dévastée de 1920 et ses hôpitaux à la recherche de son époux, après la Première guerre mondiale. Son chemin va croiser celui du commandant Dellaplane (Philippe Noiret), chargé de recenser les soldats disparus. Alice (Pascale Vignal), une jeune institutrice, recherche également son amoureux.

Si on nous aura bassiné avec la Seconde guerre mondiale, que ce soit en cours d’histoire ou sur grand (et petit) écran, ce fût beaucoup moins le cas pour la Première. Qu’à cela ne tienne, le duo « Tatav » / Noiret (dont je clôture ici mon cycle) est là pour combler ce manque. Vous m’expliquez pourquoi je persiste à me taper des films sur des sujets (en gros, historiques, avec costumes et décors d’époque) qui me passent par-dessus la tête ? Ben, pour la « culture »… C’est qu’ils nous auront tout fait, nos chers cinéastes, avec leurs Uranus, Germinal, Cyrano et autres Reine Margot, aux castings aussi luxueux que leur reconstitution, leur assurant une moisson de Césars, d’interprétation ou techniques. Celui-ci en empocha deux (meilleur acteur pour Noiret et meilleure musique). Et de quoi ça cause ? Sérieux, vous ne le devinez pas, qu’Azéma et Noiret vont s’aimer ? Oh, pas dès le début, évidemment, mais progressivement, à force de se côtoyer, elle la bourgeoise hautaine et lui bon fond et droit dans ses bottes sous ses airs revêches. Et comme ça dure un petit peu plus de deux (longues) plombes, autour, faut « broder », avec des « intrigues » parallèles (l’institutrice, la recherche du poilu qui deviendra le « Soldat inconnu »…). Tout de même le second plus gros succès de Tavernier au box-office, derrière Coup de torchon.

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