vendredi 22 août 2025

Madame Bovary (1991), de Claude Chabrol

 

« C’est la faute de la fatalité. »

C’est l’histoire, en 1837, d’Emma (Isabelle Huppert), fille d’un riche fermier, qui accepte de prendre pour époux Charles Bovary (Jean-François Balmer), médecin de campagne veuf. Elle qui rêvait d’une vie de luxe et de plaisirs va vite déchanter face aux conventions et à l’ennui inhérents à la condition d’épouse de notable.

Et allez, encore un film à costumes d’époque et ce foutu classicisme « à la française »… Obsédé par le roman homonyme de Gustave Flaubert et son héroïne, à 60 balais à l’époque, c’était le moment ou jamais pour « Chacha » de le tourner, ce film. C’est bien sûr sa future actrice fétiche Isabelle Huppert (troisième collaboration après Violette Nozière et Une affaire de femmes) qui endossera le rôle-titre. Alors que dire ? Que c’est longuet et basé sur un canevas classique. Mariée à un type bonnard mais sans passion, la miss a besoin d’autre chose. Alors elle flambera l’argent du ménage en bijoux et en fringues et s’offrira à un hobereau beau parleur (Christophe Malavoy) puis à un jeune clerc de notaire (Lucas Belvaux). La fin, où Bovary sera rattrapée par ses dettes et que ses amants ne pourront (ou voudront ?) aider (bien fait…), nous sortira d’une relative torpeur et donnera à Huppert l’occasion d’effectuer un joli numéro d’actrice (même si elle est bonne de bout en bout). Conclusions imparables : « trop bon, trop con » (pour Balmer) et « ne jamais péter plus haut que son cul » (pour Huppert).

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