« Je n’vois plus qu’toi »
- « Je crois que tu n’as jamais vu grand-chose… »
C’est l’histoire de Strauss-Kahn avant Strauss-Kahn. Soit un politique en pleine ascension (Jeremy Irons), nommé Secrétaire d’Etat (ministre, quoi), qui se fait tournebouler dès le premier regard (y’a de quoi, remarquez…) par la petite amie de son fils (Judith Brioche… Ah non, pardon, je voulais dire Juliette Godemiche). A partir de là, il la verra en cachette et la trombinera pas moins de quatre fois, dans des positions parfois acrobatiques (oui mais « c’était l’époque qui voulait ça » et puis on était sous l’emprise de réalisateurs libidineux et d’une société patriarcale oppressive mais maintenant c’est fini, tout ça, ceinture et puis de toutes façons, on n’a plus l’âge pour ces galipettes…). Je ne sais pas si les « coordinatrices d’intimité » existaient déjà à l’époque mais si c’est le cas, elle a dû avoir une belle prime parce qu’y a eu du taf… Bref, c’est le genre d’histoires qu’on ne voit qu’au cinéma et pas dans la « vraie vie ». Ben ouais, coco, c’est un peu le principe du cinéma, il permet de nous évader de la réalité. Ou alors c’est un Dardenne, un Loach ou un film d’auteur lambda et on est prévenu à l’avance. Pour en revenir à cette histoire, ce petit jeu de cache-cache prend fin dans le dernier quart d’heure, lors d’un tragique épilogue où le fils surprend son père (Irons, donc) et sa future épouse (Juju Bibi) en train de forniquer allègrement, nus comme des vers. La Passion a ses raisons que la Raison ignore…

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