jeudi 18 septembre 2025

Les sorcières d’Eastwick (1987), de George Miller

 

C’est l’histoire de trois amies dans le petit village d’Eastwick : la rousse Jane (Susan Sarandon), divorcée et professeur de musique ; la blonde Sukie (Michelle Pfeiffer), journaliste et mère solo de six petites filles ; et la brune Alexandra (Cher), sculptrice et veuve. Elles s’ennuient à mourir et, un soir de cuite, s’amusent à dresser le portrait-robot de l’homme idéal. Le lendemain, Daryl Van Horne (Jack Nicholson), un homme au charme magnétique, s'installe dans la plus somptueuse résidence d'Eastwick. L’une après l’autre, il va séduire les trois jeunes femmes, leur donnant une grande confiance en elle et révélant tout leur potentiel.

Hum, comédie fantastique des années 80 donc à coup sûr une « couillonnade » datée ? Mais pourquoi pas, La mort vous va si bien, dans un genre voisin, n’était finalement pas si mal. Et z’avez vu le casting ? Balèze, non ? Alors oui, les effets spéciaux ont pris un sacré coup dans l’aile (la partie de tennis à quatre avec la balle qui s’immobilise dans les airs ou ralentit, les trois héroïnes qui lévitent au-dessus de la piscine, le final avec Nicholson transformé en géant puis en larve…) mais quelle leçon de cinéma… Les plans, les mouvements de caméra, la musique, les décors, le rythme… J’ai beau ne pas aimer l’Amérique, ses valeurs et fondements (sa violence intrinsèque, puritanisme, turbo-capitalisme, etc…), surtout actuellement, faut quand même être fair-play, c’est un autre monde. C’est avec ce genre de films qu’on se dit que nous autres, Français, « on peut pas test », comme disent les « djeuns ». Nicholson nous fait encore son numéro « à la Shining » et belle prestation également de Veronica Cartwright pour cette comédie qui égratigne les valeurs morales puritaines. Ah punaise, s’il n'y avait pas l’aspect grotesque et kitsch de certains effets spéciaux, ce serait limite à garder…      

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