C’est l’histoire de trois amies
dans le petit village d’Eastwick : la rousse Jane (Susan Sarandon), divorcée
et professeur de musique ; la blonde Sukie (Michelle Pfeiffer), journaliste et
mère solo de six petites filles ; et la brune Alexandra (Cher), sculptrice et veuve.
Elles s’ennuient à mourir et, un soir de cuite, s’amusent à dresser le portrait-robot
de l’homme idéal. Le lendemain, Daryl Van Horne (Jack Nicholson), un homme au
charme magnétique, s'installe dans la plus somptueuse résidence d'Eastwick. L’une
après l’autre, il va séduire les trois jeunes femmes, leur donnant une grande
confiance en elle et révélant tout leur potentiel.
Hum, comédie fantastique des
années 80 donc à coup sûr une « couillonnade » datée ? Mais pourquoi
pas, La mort vous va si bien, dans un genre voisin, n’était finalement pas si
mal. Et z’avez vu le casting ? Balèze, non ? Alors oui, les effets
spéciaux ont pris un sacré coup dans l’aile (la partie de tennis à quatre avec
la balle qui s’immobilise dans les airs ou ralentit, les trois héroïnes qui lévitent
au-dessus de la piscine, le final avec Nicholson transformé en géant puis en
larve…) mais quelle leçon de cinéma… Les plans, les mouvements de caméra, la
musique, les décors, le rythme… J’ai beau ne pas aimer l’Amérique, ses valeurs
et fondements (sa violence intrinsèque, puritanisme, turbo-capitalisme, etc…),
surtout actuellement, faut quand même être fair-play, c’est un autre monde. C’est avec ce
genre de films qu’on se dit que nous autres, Français, « on peut pas test »,
comme disent les « djeuns ». Nicholson nous fait encore son numéro « à
la Shining » et belle prestation également de Veronica Cartwright pour
cette comédie qui égratigne les valeurs morales puritaines. Ah punaise, s’il
n'y avait pas l’aspect grotesque et kitsch de certains effets spéciaux, ce
serait limite à garder…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire