mercredi 12 mars 2025

Erin Brockovich, seule contre tous (2000), de Steven Soderbergh

 

C’est l’histoire (vraie)… d’Erin Brockovich, mère « célibattante » de trois enfants, précaire, qui parvient à se faire embaucher dans un cabinet d’avocat. Travaillant sur un dossier mineur d'indemnisation immobilière, ce qu’elle va découvrir (contamination de l’eau potable par des rejets toxiques de chrome hexavalent par la firme PG&E) va la mener à mettre à genoux une puissante multinationale, telle David contre Goliath.

Y’a qui dedans ? Notre Pretty Woman récemment auréolée d’un César d’honneur, la solaire Julia Roberts qui obtiendra un Oscar pour ce rôle. Quel charisme, cette nana, c’est l’anti-Cure / Joy Division, son sourire (qu’elle a aussi grand que sa bouche, comme Diana Ross ou Muriel Moreno de Niagara) illumine la pièce dans ses moindres recoins. Et aussi Albert Finney, Aaron Eckhart et, dans un caméo de serveuse, la véritable Erin Brockovich (très belle femme elle aussi).

Et c’est comment ? Très bien. Comme quoi, c’est pas compliqué. Une bonne histoire, une actrice qui porte le film de bout en bout, un peu d’humour, de l’émotion (avec certes son petit lot de passages attendus, cf. les tensions avec ses enfants ou son nouveau petit ami, délaissés), aucun acte de violence et le tour est joué. La musique est également très bien. Les contes de fées qui exaltent les valeurs de travail, de courage et de sacrifice, les Ricains adorent ça. 2000, Hollywood n’était pas encore tout à fait mort, les séries et les plateformes ne faisaient pas encore la loi.

Minerve du cou : oui

Paperasse : oui, et pas qu’un peu

Femme à poil : non

Up 👍: Julia Roberts ; une histoire intéressante à suivre

Down 👎: j’en aurais bien pris pour 15-20 minutes de plus (l’issue, positive, est vite expédiée)

2 commentaires:

  1. Je ne suis fan ni de Soderbergh ni de Julia Roberts mais celui-là, j'en ai conservé un excellent souvenir. Un peu comme le génial ''Jackie Brown'' de Tarantino pour lequel je n'éprouve pourtant en général qu'indifférence...

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    1. C'est le seul des premiers Tarantino (pas fan moi non plus) que je n'ai pas encore vu. Va falloir que je répare cet oubli.

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