jeudi 27 février 2025

Le charme discret de la bourgeoisie (1972), de Luis Buñuel

 

C’est l’histoire de l’ambassadeur de la République (fictive) de Miranda, de deux de ses potes (avec lesquels il se livre à un trafic de drogue), de leurs épouses ou amantes et de la sœur (alcoolo) de l’une d’elles. Ce petit groupe de grands bourgeois cherche à se réunir autour d’un repas mais est contrarié dans ce projet par des évènements de plus en plus saugrenus.

C’est l’histoire, bien avant l’Inception de Nolan, de mecs qui rêvent et même d’un mec qui rêve d’un mec qui rêve (vous suivez ?).

Y’a qui dedans ? Du beau monde : Fernando Rey, Paul Frankeur, Jean-Pierre Cassel, Delphine Seyrig, Stéphane Audran, Bulle Ogier (elles jouent des bourges mais diable que les nanas étaient élégantes en ce temps-là…) mais aussi Julien Bertheau, Michel Piccoli et Claude Piéplu. Putain, y’a plus d’acteurs comme ça, de nos jours, on en est réduit à s’extasier devant Dujardin ou Niney, c’est dire l’ampleur du désastre…

Et c’est bien ? Oui, pas mal mais moins que le Buñuel suivant, Le fantôme de la liberté (à mon goût).

Poulet en plastoc : oui

Femme à poil : non

Up 👍: la distribution ; le cocasse des situations

Down 👎: manque un peu de « mordant » et d’humour

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