C’est l’histoire de Trelkovsky
(Roman Polanski), un homme timide et réservé, qui visite un appartement vacant
pour le louer. Lors de la visite, la concierge lui apprend que l'ancienne
locataire a voulu se suicider en se jetant de la fenêtre de l'appartement, sans
raison apparente. Après le décès de celle-ci, il emménage. Notre
homme sombre alors peu à peu dans la paranoïa.
Ce troisième volet de la trilogie dite des « appartements maudits » du réalisateur, après Répulsion en 1965 et Rosemary's Baby en 1968, me paraît bien en deçà de ses deux prédécesseurs, qui plaçaient il est vrai la barre assez haut. J’étais circonspect sur le Polanski acteur mais il s’en tire plutôt bien dans ce rôle d’homme effacé. On note les apparitions de quelques membres du Splendid (Balasko, Jugnot et Blanc). Le film avait à priori tout pour me plaire ou du moins susciter mon intérêt et ce fût le cas dans sa première partie. Malheureusement, à partir du moment où Polanski se travestit en femme, s’identifiant à l’ancienne locataire suicidée, je suis un peu « sorti » du film, tant cette séquence censée provoquer l’angoisse a plutôt eu le don de me faire (sou)rire (surtout connaissant les frasques de l’homme public). J'ai trouvé ça décalé, disons. Ce Locataire me laissera hélas peu de souvenirs. P.S : y a-t-il une musique de film français que Philippe Sarde (né à Neuilly) n’a pas « chié » ?
Ah ben merde alors ! C'est l'un de mes Polanski préférés. Et celui que je préfère des trois volets de la trilogie. Il a bien saisi la paranoïa qui s'empare de son personnage. J'adore la galerie de personnages tous plus barrés et inquiétants les uns que les autres...
RépondreSupprimerOui, tu m'en avais dit le plus grand bien mais je l'aurais regardé quoi qu'il arrive. C'est vraiment le fait qu'il se travestisse qui n'est pas passé et ça manque aussi peut-être d'un peu de tension, à mon avis bien sûr. En tous cas, j'ai largement préféré "Chinatown", dans un genre différent.
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